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Avocat de renom, figure emblématique de la résistance populaire née du coup d’état du 22 mars et porte parole de la résistance politique populaire, ne portera plus la parole du FDR. Me Tapo a déchiré la toge acceptant mal la puanteur qu’elle n’arrêtait de dégager.

Mon Dieu, bon Dieu ! Ce que nous redoutions depuis les heures chaudes du contre coup d’état de mars 2012 suivi du rassemblement des démocrates en un seul et unique front dédié à la défense de la République est arrivé. Les querelles mesquines sous-tendues par des jalousies de piètres politiques toujours prompts à faire la guerre aux autres, à ceux ou celles qui ont la tête solide sur les épaules, à ceux ou celle qui ne courbent jamais l’échine et qui montent aux fronts à tous les fronts dès lors qu’il est question de démocratie, de liberté, de toutes les libertés, de défense de la démocratie saine, désintéressée et totale.

Nous redoutions en son temps, que les choses ne se gâtent entre le redoutable bâtonnier doublé de la casquette d’habile politique tirant sa légitimité d’un mandat politique violé en pleine mandature, au moment où la République se préparait fiévreusement au passage de témoin entre ATT et le président que le Mali allait élire démocratiquement.

Redouter c’est peu dire, nous craignions pour le salut de la République menacée sur ses fondements, que ces politiques qui, pour un petit rien mais toujours collés à leur seul ‘’Moi’’ égocentrique et sordide, toujours en embuscade contre le bien de tous, mais continuant toujours à récidiver. Le Mali n’étant pas leur affaire seul comptant pour eux leur ascension, leur seule et propre suprématie.

Des raisons qui ont poussé le redoutable acteur politique de premier plan des évènements du 22 mars, nous vous donnerons en exclusivité le contenu de la lettre et la déclaration sur sa démission de son poste de porte-parole. Sur le malaise qui actuellement mine le FDR nous en reparlerons. A suivre.

Sory de Moti

La Nouvelle Patrie du 22 Août 2012