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Martin Scorsese, l’un des plus grands réalisateurs du cinéma mondial, présent à Bamako depuis une semaine, a tenu le mercredi 12 décembre 2007, une conférence de presse, au Centre International de Conférence de Bamako.

A cette rencontre, étaient présents les membres de l’Union des Créateurs et Entrepreneurs du Cinéma et de l’Audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (l’UCECAO) et de nombreux amateurs du cinéma. D’entrée de jeu, le cinéaste Souleymane Cissé, président de l’UCECAO, a expliqué que le cinéaste américain avait décidé de venir à Bamako, lors de leur rencontre au festival de Cannes.

L’UCECAO avait souhaité travailler avec Martin Scorsese à travers « The Film Foundation) » dans le cadre de la restauration et la conservation des films africains.  »The Film Foundation » du cinéastre américain a pour mission de récupérer, restaurer, conserver, préserver et traiter les œuvres cinématographiques américaines et d’ailleurs.

Martin Scorsese a salué Souleymane Cissé pour cette invitation et indiqué que son voyage sur Bamako est le signe de l’importance qu’il accorde au cinéma en général, plus particulièrement, au cinéma africain. Il prouve au public la place du continent noir dans ses motivations.

Lors de ce point de presse, le réalisateur et comédien guinéen, Camara Dansogho, a remis au réalisateur américain son projet de feuilleton  »Kuruganfuga » dans lequel il rend hommage à Balla Moussa Kéita, ce grand comédien disparu.

C’est dans la même circonstance que le président de l’UCECAO de la Mauritanie, Sidi Ould Sbai, demanda à l’hôte américain, d’aider son pays pour la récupération des bandes cinématographiques disparues lors des pushes afin de contribuer au développement du cinéma mauritanien.

Martin Scorsese, à la fin de la conférence, a montré qu’il serait intéressé à promouvoir une collaboration cinématographique, de l’écriture, voire la production avec certains cinéastes maliens, car selon lui, «le Mali regorge de talents».

Bandiougou Diabaté

14 Décembre 2007.