Kéïta Ibrahim Kader (Groupe RMO) :
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« Nous sommes un réseau d’entrepises basé à Abidjan. Nous allons nous installer à Bamako. Il y a deux semaines que nous sommes là. Nous participons à ce salon parce que nous avons un cabinet de recrutement, un cabinet de formation et un cabinet de placement. A ce stand (au Palais des Congrès) vous voyez, la sécurité-protection qui est l’un des pans de nos activités et qui, bien entendu, sera développé au Mali. Nous sommes là pour créer des recherches, donner des emplois aux jeunes… « Malitalents » est une belle initiative qui aurait dû exister depuis longtemps… Lorsqu’on atteint un certain niveau de productivité, il est clair que la clé, c’est les hommes. « Malitalents » est très bien venu. Je me réfère à quelques éléments du discours du Premier ministre lors de la cérémonie d’ouverture pour dire qu’il serait souhaitable que « Malitalents » soit « institutionnalisé ». Il faut encourager les initiateurs de « Malitalents », et en même temps, demander à la jeunesse d’ouvrir les jeux et d’être compétitive… Nous allons recruter ; nous avons déjà recruté avant le salon. Je puis vous dire que nous avons un groupe de 625 jeunes que nous sommes en train de former avec le District de Bamako ».
Madama Téba Soumano (Programme Régional Germe de Dakar) :
« Les jeunes peuvent réellement aider le Mali à décoller »
« …Nous participons à ce salon pour faire la promotion de l’auto-emploi qui est une forme de recrutement également. Mais on crée son emploi soi-même… « Malitalents » est une très bonne initiative. Il faut réellement féliciter les organisateurs parce que le Mali regorge de talents. Et ces talents ont besoin d’avoir un centre de rencontre. Ces deux journées ont permis d’édifier un peu les visiteurs, surtout les jeunes qui souffrent de chômage ; ils représentent à peu près 70% de la population ; et c’est l’avenir du Mali. Ce salon leur a permis de voir qu’ils peuvent être recrutés. Mais s’ils ont des compétences à valoriser, ils peuvent également vendre ces compétences en étant entrepreneur. Et ça c’est l’objectif de Germe. Nous avons formé ici à travers nos partenaires à peu près 2200 entrepreneurs et ces entrepreneurs ont créé 660 emplois au Mali. On peut dire qu’un développement économique local peut se faire avec des jeunes également ; qu’ils ont un défi à relever. En leur aidant à trouver la bonne idée, en les formant, ils peuvent réellement aider le Mali à décoller.
… Disons que le Mali commence à émerger ; à prendre confiance et le Mali fait confiance aux talents nationaux. Ça c’est une très bonne chose ».
Badra Aliou Bah (Chef de section Administration et Formation à Malitel) :
« Malitalents est une très bonne initiative de l’APEJ »
« Nous encourageons l’APEJ dans de telle initiative parce que ça permet de déceller les différents talents disponibles sur le marché de l’emploi au Mali.
C’est très important pour toute entreprise qui est en quête de talents… Malitel recrute, mais malheureusement, pour ce salon, nous ne faisons pas de recrutement direct. Mais nous avons un avis de recrutement disponible présentement qu’on tient à la disposition du public… Ce salon est bien organisé. Pour une première, c’est pas mal, mais je pense qu’ils vont se perfectionner au fur et à mesure lors des éditions à venir. »
Mamadou Lamine Traoré (Responsable du contrôle de gestion à IKATEL) :
« Nous voulons des entreprises qui ont des besoins de recrutement »
« Malitalents est une bonne initiative parce que c’est le lieu où des gens qui cherchent de l’emploi rencontrent ceux qui offrent des postes. C’est l’opportunité pour moi d’avoir, en très peu de temps, un certain nombre de CV qui peuvent nous intéresser à court ou moyen terme… Nous avons des CV intéressants, après il y aura des entretiens sur la base de ces CV là… C’est une première, on va être indulgent, mais il pourrait avoir peut être plus d’entreprises. J’ai l’impression que les entreprises ne sont pas suffisamment représentées ici. Il y a, à peu près, une dizaine voire une quinzaine (d’entreprises), mais je pense qu’il aurait fallu communiquer davantage et faire en sorte qu’il y ait le maximum d’entreprises. Mais pas des entreprises qui viennent faire de la figuration ; plutôt celles qui viennent vraiment parce qu’elles ont des besoins de recrutement. J’espère que ça va s’améliorer au fur et à mesure. »
Monsieur N’Diaye (MAERSK Mali) :
« Malitalents est quelque chose de bien »
« Malitalents est quelque chose de bien que nous pouvons institutionnaliser pour répondre à nos besoins. Cela fait un certain temps qu’on cherche des talents au Mali pour notre programme de formation et « Malitalents » nous a permis de rencontrer de jeunes talentueux. Nous avons pris pas mal de CV que nous allons étudier et faire des sélections pour notre programme ».
Propos recueillis
par Aimé RODRIGUE
12 mai 2005
