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La coopération entre l’Union européenne et le Mali se caractérise par une confiance mutuelle. Au Mali, l’UE intervient dans les domaines comme l’éducation, la santé, la décentralisation, la gestion des finances publiques, la déconcentration de l’état et les routes.

Selon Mme Horejs, la qualité de cette coopération est due à plusieurs facteurs, comme, la stabilité politique, la bonne gouvernance, le respect des règles démocratiques et également son efficacité.

En 2004, l’UE, a décaissé au total plus de 53 milliards de Fcfa en faveur du Mali, plaçant ainsi le Mali en deuxième position des bénéficiaires pour les pays ACP, après l’Ethiopie.

En 2004, cette coopération a été très fructueuse avec la revue à mi-parcours, une évaluation conjointe lors du passage au comité du Fonds européen de développement en novembre 2004, qui s’est conclue par une augmentation de plus de 32 milliards de Fcfa, de l’enveloppe allouée pour les deux prochaines années.

Projets financés par la Commission européenne et les Etats membres correspondent à une logique d’intervention globale exprimée dans le document de stratégie de coopération entre l’UE et le Mali et s’insérant dans l’appui de l’UE au Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.

Ainsi, à l’actif de l’UE, nous pouvons noter : le bitumage de trois tronçons de la route Bamako-Dakar, l’axe Tombouctou-Tonka-Diré et la route allant au pays dogon, font partie de nombreux projets réalisés ou en cours d’exécution par l’UE ; de 2001 à 2004, les collectivités territoriales ont bénéficié de la part de l’UE de 34,5 milliards de Fcfa, sous forme de droits de tirage afin de financer les investissements de base ; en 2004, la campagne de vaccination contre la poliomyélite a été financé par l’UE en partenariat avec l’Unicef et l’Oms ; finalisation de la mise en œuvre des contrats de subvention pour la construction de 3 écoles de formation en santé, ainsi que la réalisation de 220 micro-projets dont 116 portant sur l’amélioration de l’accès à l’eau potable, ainsi que l’exécution d’une étude sur l’harmonisation des cadres institutionnel et législatif du secteur des ressources naturelles.

Malgré ces résultats positifs, afin d’atteindre les objectifs 2006 du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et ceux du millénaire pour le développement, beaucoup reste encore à faire.

Le Mali, de son côté, doit recentrer les politiques sectorielles autour des axes prioritaires, tels l’accélération du processus de déconcentration de l’état et du transfert des moyens et compétences aux communes, l’amélioration de la compétitivité des entreprises par la réduction des coûts, l’augmentation de sa productivité, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, de la formation professionnelle et des soins surtout en milieu rural.

29 août 2005