Côté malien, le document qui a sanctionné les travaux, a été paraphé par Ousmane Maïga chef de cabinet du département et côté japonais par Shirai Takemichi chef du bureau de Dakar de l’Agence japonaise de Coopération Internationale (JICA).
En effet, suite à cette requête formulée par le gouvernement malien, le Japon a initié la présente étude afin de tester la pertinence des objectifs formulés par le KR II pour l’année fiscale 2005.
C’est ainsi, que pour être totalement convaincu, une visite des zones agricoles comme l’Office du Niger à Ségou et Niono, l’office riz de Ségou et le périmètre irrigué de Baguinéda, a eu lieu par la délégation japonaise.
Egalement, rencontres avec les distributeurs d’intrants et partenaires techniques et financiers du Mali ont eu lieu.
Depuis 1985, le Japon, reste un partenaire privilégié du Mali, car il accorde à notre pays une aide non remboursable, destinée à favoriser l’augmentation de la production agricole.
Désigné sous le nom de KR II, le programme consiste à faciliter l’accès aux producteurs aux engrais, en leur livrant ces intrants à un prix abordable.
En août 2003, dans le cadre d’une réforme, le ministère japonais des affaires étrangères a annoncé que le KR II devait être fondamentalement révisé sans exclure la possibilité de sa suppression pure et simple.
Promesse a été faite par Mr Takemichi de défendre le dossier tout d’abord auprès de l’ambassade nippone basée à Dakar, puis auprès de l’agence japonaise de coopération internationale du ministère des affaires étrangères.
En 2008, aura lieu à Tokyo, la prochaine réunion de la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD)
Mais d’ici là, le premier ministre japonais, promet de doubler l’aide publique au développement de l’Afrique et d’augmenter le budget de la Jica pour le continent.
La coopération japonaise touche également les domaines tels, que l’assistance à la sécurité alimentaire.
Cette année, le Japon a été le premier pays à autoriser le Mali à tirer 2 milliards de Fcfa du fonds de contrepartie de la vente des engrais pour la constitution du fonds de sécurité alimentaire, afin de faire face aux difficultés alimentaires.
Egalement, Tokyo a débloqué 320 millions de Fcfa pour l’achat de semences et 755 millions de Fcfa pour l’aménagement de petits barrages dans les régions de Sikasso et Koulikoro.
Assurance a été donnée par Mr Takemichi que la coopération entre nos deux pays ira se renforçant dans les années à venir.
10 octobre 2005.