L’Association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) avait déclenché une grève de 120 heures du 6 au 10 novembre au niveau de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel privé pour exiger la satisfaction d’un seul point de revendication: le paiement intégral des frais scolaires et demi-bourses au titre de l’année scolaire 2022-2023. Le mouvement a été reconduit pour 120 heures allant du 13 au 17 pour la non satisfaction de la même doléance.
Dans un communiqué rendu public hier, le ministre de l’Éducation nationale a dit son regret de constater que malgré les efforts consentis par le gouvernement, l’AEPAM a reconduit son mot d’ordre d’arrêt de travail de 120 heures. «Cette décision est surprenante», a fait savoir le ministre de l’Éducation nationale, tout en expliquant que sur un reliquat de plus de 3,499 milliards de Fcfa à payer au niveau du District de Bamako, son collègue de l’Économie et des Finances s’est engagé à régler immédiatement un montant de 2 milliards de Fcfa dès l’établissement des mandats par les services compétents. Le ministre de l’éducation nationale a réitéré son appel au dialogue et à la préservation des intérêts de nos enfants.
Le secrétaire général adjoint de l’Association des écoles privées agréées du Mali, Magansiré Diakité que nous avons rencontré hier, a tenu à préciser que les 2 milliards d’arriérés annoncés par le ministre de l’économie et des Finances ne concernent que les frais scolaires et les demi-bourses du District de Bamako. «Nous exigeons le paiement intégral et sans condition de la somme de 3,499 milliards de Fcfa due à l’AEPAM. La reprise des cours au niveau de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel privé y est conditionné au paiement de ce montant», a insisté le secrétaire général adjoint de l’AEPAM.
Massa SIDIBE
Source: L’Essor