Le Mali est mal classé en terme de pratiques des affaires après la publication par la Banque mondiale, en septembre 2005, des indicateurs (Doing Business) DB 2006 au niveau mondial.
Le Doing Business recommande 10 indicateurs et les performances du Mali sont constatées au niveau de chaque indicateur pris individuellement.
Sur 155 pays, notre pays est successivement classé 86e dans l’exécution des contrats, 88e dans la protection des investisseurs, 91e dans l’enregistrement de la propriété, 108e dans le paiement des taxes, 123e dans l’obtention des licences, 127e dans la fermeture d’entreprise, 135e dans l’obtention de crédit, 143e dans la création d’entreprise, 147e dans le recrutement et licenciement et 48e dans le commerce transfrontalier.
Sur instruction du Premier ministre, le gouvernement, compte tenu de l’importance qu’il accorde à une bonne pratique des affaires au Mali, a engagé des réflexions pour procéder à une analyse des indicateurs « Doing Business » en vue de prendre les mesures nécessaires pour d’une part mieux informer les différents acteurs des mesures déjà prises, et d’autre part identifier et mettre en œuvre un plan d’action à court terme pour améliorer la pratique des affaires au Mali.
Profitant de la tenue du dernier Conseil présidentiel pour l’investissement (CPI), en février 2006, la Banque mondiale a rappelé l’importance du classement des pays par rapport aux indicateurs « Doing Business » et informé le CPI de la date de la prochaine enquête prévue pour ce début avril 2006.
A cet égard, le président de la République a instruit de mettre en place une commission spéciale au niveau ministériel, comprenant des membres du CPI pour fournir dans les 21 jours des recommandations pour améliorer le classement du Mali.
Certaines recommandations du plan d’action ont déjà connu un début de réalisation. Conséquence : aujourd’hui, la création d’entreprise au Mali est devenue rapide, facile et peu coûteuse.
Sidiki Doumbia
(stagiaire)
06 avril 2006.