Décidément, certains responsables administratifs ou politiques ne reculent devant rien. Après notre parution n°3423 du jeudi 18 septembre 2008 “Occupations des espaces publics : Ces bars qui dérangent à Badalabougou”, nous avons recueilli d’autres informations sur la cause de cette occupation anarchique des espaces publics dans le quartier de Badalabougou-Est.
En effet, cette partie du quartier de Badalabougou regorge d’établissements de restauration et de divertissements, notamment la rue où se trouve les clubs de nuit Bla-Bla, le Privilège.
Des conditions
Dans cette rue à Badalabougou-Est, ces premiers établissements ont dû payer cher pour pouvoir s’installer, les conditions requises pour la marche des clubs de nuit dans le domaine sécuritaire, l’interdiction de l’accès aux mineurs et autres conditions indispensables.
En plus de ces conditions imposées par la Brigade des Mœurs, les Impôts et les Taxes payées, conformément à la loi en vigueur, ces établissements se sont imposés conformément aux lois de notre pays.
Des occupations anarchiques et du tapage nocturne
Mais dans cette même rue, depuis un certain temps déjà, les bars poussent comme des champignons et de manière anarchique. Le côté gauche de la rue déjà occupé par les établissements conformément installés, ces bars ont occupé le côté droit de la rue où se trouve le seul caniveau à travers lequel coule les eaux pluviales et autres eaux usées.
Sans se préoccuper, ces gens ils ont installé leurs baraques sur le caniveau et la nuit, ils occupent la rue pour installer les clients venus pour différentes causes. Au début, c’est l’occupation anarchique des lieux, l’occupation de la rue en obstruant le passage aux riverains et en jouant la musique avec des haut-parleurs, perturbant ainsi le repos des populations. Ce qui nous a incité à chercher à voir clair dans cette affaire.
Mais après des actions intentées par certains particuliers contre ces pratiques, les actions de démolitions avaient été entreprises pour libérer les lieux. Et pendant ces moments certaines baraques avaient été défaites. Mais cette action n’a pas duré car, après la cessation des travaux, les installations ont repris de plus belle.
De la complicité?
En effet, selon nos sources, un agent influent de la mairie de la Commune V du District de Bamako, serait derrière certains promoteurs de ces bars qui les couvre au niveau de la mairie. Rassurés de ce soutien indéfectible, un promoteur n’a pas hésité à construire son “coin” en beton en faisant des investissements colossaux.
La question est de savoir si cette situation restera comme telle pendant les jours à venir. En tout cas, c’est la tranquillité des citoyens et surtout leur sécurité qui sont en jeu si on sait que ces bars sont généralement des nids de bandits de grands chemins.
Moussa KONDO (Stagiaire)
26 Septembre 2008