A cet effet, des investissements conséquents ont étéréalisés à partir du budget national ou des ressources octroyées par les partenaires au développement.
Maisil faut reconnaître que l’absence d’un système cohérent de gestion de ces investissements met en cause leur fonctionnalité et leur durabilité, entre autres lacunes, de la mauvaise qualité des constructions ainsi que leur entretien laissant à désirer, des pannes fréquentes, du sous équipement des personnels de maintenance, du faible nombre d’entreprises de maintenance du secteur privé.
Et pour corriger ces lacunes, un atelier d’élaboration des éléments de politique nationale demaintenance des infrastructures et équipementssocio-sanitaires a été organisé par la Cellule d’Exécution des Programmes de Renforcement des Infrastructures Sanitaires (CEPRIS) pour définir les éléments permettant l’élaboration d’une politique nationale en matière de maintenance des infrastructures et des équipements de notre pays.
Durant 5 jours, les participants venus des régions de Kayes, Mopti, Tombouctou, Gao, Sikasso, et du District de Bamako échangeront pour obtenir des résultats comme l’identification des principaux domaines et axesstratégiques, le dégagement d’un consensus autour des principaux éléments de la politique nationale enmatière de maintenance, la proposition des mécanismes de mise en oeuvre de la politique nationale en matière de maintenance des infrastructures et équipements socio-sanitaires.
Pour atteindre ces résultats, des communications sont présentées sur entre autres l’état des lieux, les études du projet BAD sur la maintenance dans le cadre du projet de renforcement institutionnel au sous-secteur de l’équipement socio-sanitaire.
Ainsi, à la cérémonie d’ouverture le 14 juin 2005 à l’hôtel Timbuctu (Bamako) on pouvait noter, en plus des participants, des représentants des partenaires (OMS;IDA; UNICEF, Union européenne, GTZ, Coopération Belge, Coopération néerlandaise,Coopération canadienne.
Après avoir souhaité la bienvenue, le conseiller technique, le Dr Mamadou Sidibé représentant le ministre de la santé a rappelé que son département et celui du développement social, à travers la mise enoeuvre de la politique sectorielle, ont augmenté la couverture sanitaire du pays par la mise en place denouvelles formations sanitaires à différents échelon sde la pyramide sanitaire.
C’est pourquoi, selon lui,des investissements conséquents ont été réalisés etl’absence d’un système cohérent de gestion de ce patrimoine met en cause sa disponibilité et sadurabilité.
Aussi, il a souligné que ces ministres ont identifiés des lacunes de la maintenance à tous les niveaux et ont responsabilisé et invité le comité technique des deux départements pour identifier des solutions devant permettre de juguler ces lacunes,dès la tenue de cet atelier.
Pour le représentant du ministre de la Santé, il s’agit, pour les participants, de dresser l’état des lieux quantitatif et qualitatif de maintenance tant du secteur privé que de l’Etat en vue d’identifier les éléments permettant d’élaborer une politique nationale de maintenance en matière d’infrastructures etd’équipements dans notre pays.
Dado CAMARA
15 juin 2005