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C’est dans une atmosphère qu’il a voulu empreinte de simplicité et de cordialité que Malamine Koné s’est entretenu, ce lundi 7 Octobre 2008, avec la Presse malienne, pas en tant que PDG de la marque AIRNESS, mais en tant que… Malamine Koné.

En effet, d’entrée de jeu, l’homme a tenu à lever toute équivoque : il faut, selon lui, éviter l’amalgame entre sa personne et la marque qu’il dirige. D’ailleurs, à travers cette rencontre avec la Presse -tenue à l’hôtel Libya Al Farouk-, Malamine Koné vise avant tout cette relation humaine faite de confraternité.

A un journaliste qui me demandait : Mais pourquoi investissez-vous tant pour votre pays?”, je lui ai répondu : “Parce que le jour où je vais mourir, je serai enterré au Mali“. Cette réponse aussi directe que catégorique dénote tout le patriostisme qui anime l’homme. Et aux gens qui se demandent pourquoi l’équipementier des Aigles du Mali s’est subitement tourné vers le social, Malamine Koné fait remarquer : “Parce que je me souviens de mon village, Nièna, où il n’y a presque pas d’électricité“.

Le moins que l’on puisse constater, c’est que “l’Enfant de Nièna“ tient énormément à ses racines et ses origines, son pays et sa patrie.

En attestent, en substance, ces quelques propos qu’il a formulés avec sincérité : “Le Mali a tellement évolué que certaines choses m’ont échappé… Il est du devoir de tous les Maliens de faire en sorte que le pays puisse se développer… Je viens pour appuyer ce qui est déjà réalisé… Je veux éveiller les consciences, dire à ceux qui ont de l’argent de faire avancer leur pays…”.

Ce que Malamine Koné entreprend aujourd’hui pour son pays, beaucoup de Maliens peuvent pourtant le faire : il suffit d’une bonne dose de volonté et surtout, de solidarité et de compassion envers des compatriotes moins favorisés. Selon lui, un homme seul ne peut jamais réussir sans l’aide des autres. C’est pourquoi il en appelle à cet éveil des consciences que seule la Presse peut stimuler chez les populations.

C’est dans ce cadre que pour lui, la liberté de la Presse n’a pas de prix. “Il faut qu’on se batte pour cette liberté de l’expression, de l’écriture…”, a-t-il assuré. Tout en voulant que la Presse instaure une nouvelle relation avec lui, Malamine Koné demande aux médias maliens de l’aider à faire avancer les choses. “Mais pour cela, on a besoin d’exemples“, a-t-il indiqué.

L’Enfant de Nièna” a beau être Malien, il reconnaît ne pas être aux faits de certaines habitudes du pays, pour l’avoir quitté très jeune. Aussi a-t-il déclaré humblement : “J’ai besion d’être éclairé sur certains aspects de la vie sociale malienne“. C’est surtout l’engagement patriotique de l’homme qui saute aux yeux. “C’est nous qui allons montrer aux autres que la préoccupation du Mali est la nôtre“, a-t-il fermement fait remarquer.


Parlant du Mois de la Solidarité, son Parrain affirme :
“Profitons de ce Mois pour aider ! Cela fait six mois qu’on travaille là-dessus. On s’est adressé, pour la première fois, à toutes les régions du Mali, sans exception. Pour Sikasso, c’est demain (NDLR : le mardi 28 Octobre)“. Pour ce Mois de la Solidarité, Malamine Koné n’a pas lésiné sur les moyens.

Un autre voile qu’il a tenu à lever :Pour ce Mois de la Solidarité, il n’y a eu aucune promotion de la marque AIRNESS ! “. A ses dires, les donations vont directement aux associations les plus nécessiteuses. C’est que les besoins étant énormes, l’on ne pourrait satisfaire tout le monde à la fois.

L’un des plus grands mérites de Malamine Koné est d’avoir été choisi comme Parrain de ce Mois de la Solidarité, surtout quand on pense qu’il est l’un des premiers, sinon le premier des Maliens de la diaspora à s’impliquer de très près dans les activités de ce Mois. “Avec le ministre (NDLR : du Développement Social, de la Solidarité et des personnes Agées), je me suis impliqué pour impliquer la diaspora malienne”, a-t-il révélé. D’ailleurs, c’est la première fois que ce Mois de la Solidarité est célébré dans d’autres pays où résident des Maliens.

Il y a deux zones d’ombre que Malamine Koné a tenu à éclaircir d’emblée. Selon lui, beaucoup de gens confondent sa personne à la marque AIRNESS. Aussi a-t-il expliqué : “On a toujours fait l’amalgame entre Malamine Koné et AIRNESS. Or la personne de Malamine Konéest différente de la marque AIRNESS“.


Et d’ajouter :
La marque AIRNESS peut communiquer avec les journaux, les radios…”. C’est dire que dans le cadre professionnel, la marque peut collaborer et entretenir des relations de partenariat avec les organes de presse maliens. Ce qui est différent de la personne même de Malamine Koné qui tient surtout à tisser des relatios de fraternité avec ses compatriotes. C’est dire tout simplement qu’il faut faire la part des choses, entre l’homme et la marque AIRNESS.

Concernant une certaine information relayée dans la Presse et prétendant que Malamine Koné a remis 200 millions au ministre du Développement Social, l’homme a formellement démenti : “Je n’ai pas remis un franc au ministre ! Et même si je lui donnais, il n’allait pas accepter. Parce qu’il faut faire la part des choses : il y a le Parrain du Mois, il y a le ministre”. Dont acte.

Un autre point qu’il a tenu à élucider : dans son implication en faveur du Mois de la Solidarité, et même en dehors, Malamine Koné ne nourrit aucune ambition politique. Une des ambitions qu’il nourrit, par contre, c’est celle d’aider et de soutenir la Presse malienne, afin qu’elle atteigne le sommet du professionnalisme et émerge de ses conditions actuelles.

Oumar DIAWARA

29 Octobre 2008