Impliquer davantage les jeunes dans l’éducation et la mobilisation sociale pour l’abandon de l’excision, représente le principal objectif visé par ce séminaire.
25 jeunes tous bamakois, composés d’étudiants ou membres d’associations de jeunesse, exciseuses, infirmières et médecins ont pris part aux travaux de ce séminaire.
Durant les travaux, les participants ont pu bénéficié d’une meilleure connaissance des conséquences néfastes de l’excision et renforcé leurs compétences en matière de communication pour l’éradication de l’excision.
Vieux phénomène de nos sociétés, l’excision est une tradition bien établie qu’il faut combattre maintenant à cause de ses implications négatives sur la santé des femmes, a estimé Jean de Dieu Dakouo, directeur du Centre Djoliba.
Les jeunes, doivent s’engager résolument dans la lutte contre les mutilations sexuelles de leurs futures épouses, car cette pratique sociale est néfaste et débouche souvent sur des frustrations psychologiques et sexuelles, a jugé Mr Dakouo.
Et ce n’est qu’ensemble que nous viendrons à bout de cette pratique nuisible à l’épanouissement des femmes et dangereuse pour leur santé, car, il est grand temps d’abandonner ces mutilations génitales féminines, a-t-il estimé.
Appel a été lancé à l’endroit de la jeunesse par Mme Sidibé Kadidia, présidente de l’Amsopt, à un éveil de conscience et à porter un regard neuf sur une pratique séculaire supposée atténuer le désir sexuel de la fille et lui assurer une certaine hygiène et propreté.
Ces préjugés et théories à force d’être entendus sont devenus des vérités, selon elle. Elles ont sclérosé notre vision et notre esprit, a -t-elle déploré.
Pour Mme Sidibé, il est temps de développer de nouvelles hypothèses qui prendront en compte tous les facteurs afin de bannir l’excision.
09 janvier 2006.