Placée sous la présidence de Mme Bouaré Bintou T. Samaké, cette assemblée générale avait à l’ordre du jour, la présentation des activités de la coordination, le remembrement du bureau exécutif, le choix des membres de la commission technique pour l’élaboration d’un plan stratégique et d’un manuel de procédure administrative et financière.
Abordant le premier point sur les activités de 2005, la coordinatrice du réseau, Mme Bouaré Bintou T. Samaké a présenté les résultats des différentes prises de contact qu’elle a effectuées auprès des donateurs. Ainsi, a-t-elle indiqué que Plan-Mali a mis à la disposition de son réseau 9 millions de FCFA et un ordinateur pour un programme d’une durée de trois ans.
Dans ce cadre, l’enveloppe libérée par Plan-Mali est destinée à des activités comme les assemblées générales, l’élaboration d’un plan stratégique et d’un manuel de procédure administrative et financière, sans compter les sessions de formation. Celles-ci porteront sur les droits des enfants et les violences faites aux femmes.
En plus, l’Aide de l’Eglise Norvégienne (AEN) a également mis à la disposition du RML/MGF une somme de 11 millions de FCFA, a révélé Mme Bouaré Bintou T. Samaké. Selon elle, ces sous serviront à financier des activités telles que l’appui institutionnel, la formation sur la gestion des résultats, le suivi trimestriel, l’évaluation interne et l’audit du réseau.
Pour le remembrement du bureau exécutif, on note l’entrée des représentants des zones dans la coordination. Certains postes qui étaient vacants ont été occupés. C’est le cas du secrétariat administratif désormais occupé par Mme Cissé Adam Traoré et celui de la documentation pris par Zoumana Diallo.
Concernant le choix des membres de la commission technique pour l’élaboration d’un plan stratégique et d’un manuel de procédure administrative et financière, Ibrahim Ballo de l’Association Malienne pour le Suivi et l’Orientation des Pratiques Traditionnelles (AMSOPT) a été désigné pour la première commission et Yacouba Maïga de ANI-Mali (Association pour les Nouvelles Initiatives) pour la seconde commission.
Au cours des discussions sur les divers, la Coordinatrice du Réseau Malien de Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines a fait le compte rendu de sa participation à des rencontres avec les partenaires comme l’ONG Faroce basée à Amsterdam et qui intervient en Somalie dans le cadre de la lutte contre les mutilations génitales féminines notamment l’excision.
La présidente a informé ses camarades du niveau d’avancement de la lutte pour l’adoption d’une loi contre le phénomène de l’excision au Mali. Pour cela, elle a indiqué que des milliers de signatures seront adressées à l’Assemblée Nationale afin de faire comprendre aux élus de la nation que les citoyens maliens sont déterminés à lutter contre l’excision et que par conséquent ils doivent emboîter le pas au peuple.
Alassane Diarra
3 mai 2005