Organisée par la F.A.O en partenariat avec le
ministère de l’Agriculture et le Programme Quest au
Mali, cette session de quatre jours doit permettre aux
participants de s’approprier de la nouvelle démarche
participative de contrôle de la qualité des
traitements acridiens en cours de développement.
Selon les organisateurs de la session, en matière de
réduction des risques pour la santé et l’environnement
dans le cadre de la lutte antiacridienne, il n’existe
pas de normes spécifiques, mais simplement des
directives.
Dans son allocution de bienvenue M. Cheick Bougadari
Bathily chef du programme FAO a, au nom de Mme la
Réprésentante de la FAO au Mali, rappelé les
circonstances qui ont conduit à l’élaboration de
contrôle de la qualité des traitements de la lutte
antiacridienne. Ce programme, dira Cheick Bougadari
Bathily, a pour objectif de veiller à la bonne
application des traitements, à la préservation de la
santé humaine et effets secondaires sur
l’environnement.
Il a rappelé aux participants que, dans le cadre du
Plan d’action de sa lutte contre l’invasion
acridienne, le Mali a affirmé son attachement à ce que
toutes les opérations de lutte contre le criquet
pèlerin soient réalisées en les accompagnant des
mesures de sécurité de manière à respecter la santé
humaine et environnementale, et en déterminant
l’efficacité et l’efficience des opérations dans
l’optique de rendre la lutte plus sûre pour
l’environnement, les hommes et les animaux.
Le représentant du ministre de l’Agriculture,
Fousseyni Diarra a indiqué aux participants : «la
formation que vous allez recevoir sera pour vous une
opportunité de vous doter de nouvelles compétences
indispensables pour vous permettre de veiller
désormais à la bonne application des traitements…»
Il les a invités à suivre avec assiduité, régularité
et de façon participative et responsable les thèmes
retenus. Il a salué l’effort inlassable
d’accompagnement et d’assistance de la FAO.
Tiémoko TRAORE
30 août 2005