Mme Diallo Alimata Naco coordinatrice du Pnlt, responsables du Pnlt, membres du comité antituberculeux et nombreux délégués régionaux étaient présents à la cérémonie.
Le plan quinquennal de lutte contre la tuberculose était au centre des débats.
En effet, grâce au financement de la lutte contre la tuberculose par le Fonds mondial pour la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le Vih/Sida, le Mali a pu élaborer un plan quinquennal (2004-2009) de lutte contre cette maladie.
Accroissement de la couverture de la population par la stratégie « dots » (le sigle en anglais du traitement sous observation directe) et détection des nouvelles infections pulmonaires liées au bacille de Koch, le germe de la tuberculose, représentent les principaux objectifs visés par le plan quinquennal de lutte contre la tuberculose.
1,3 milliards de Fcfa seront mobilisés durant les deux premières années du plan.
Cette somme est destinée au renforcement de la capacité institutionnelle du programme en vue de l’amélioration de la qualité des services, à l’augmentation du taux de succès du traitement des nouveaux cas de tuberculose pulmonaire, et à la formation des professionnels de la santé.
Le plan mobilisera dans les quatre prochaines années un peu plus de 3 milliards de Fcfa.
Véritable problème de santé publique au Mali, la tuberculose enregistre une recrudescence liée à la pandémie du Vih/Sida.
En 2004, ont été enregistrés 4525 cas de tuberculose, toutes formes confondues sur 37.000 cas attendus dans notre pays.
Afin de lutter contre ce fléau, une synergie d’action s’avère nécessaire.
Ainsi, pour réduire les conséquences socioéconomiques de la maladie sur les populations, le Pnlt entend travailler avec l’ensemble de la communauté, c’est-à-dire les acteurs impliqués dans la lutte, pouvoirs publics ainsi que les décideurs.
Pour accompagner au plus près les multiples efforts déployés en la matière, la participation de tous est nécessaire à la lutte contre la tuberculose, estime Mr Traoré.
21 septembre 2005.