Mercredi, dans le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, la signature de deux conventions de financement d’un montant de 28 milliards de Fcfa, relatives à l’amélioration de la santé et à la réduction de la pauvreté dans les centres ruraux et semi-urbains des 1ère, 4ème et 5ème régions du Mali, a eu lieu entre l’Union Européenne (UE) et notre pays.
Ousmane Thiam ministre de la promotion des investissements et des petites et moyennes entreprises, Nicolas Normand ambassadeur de France au Mali, ainsi que représentants d’autres départements ministériels, étaient présents à la cérémonie.
Les documents ont été paraphés côté malien par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Moctar Ouane et côté Union Européenne par Mme Irène Horejs chef de la délégation de l’UE.
D’un montant de 14,5 milliards de Fcfa répartis sur la période 2006-2009, la première convention est destinée au financement du Programme d’appui aux collectivités territoriales pour l’eau et l’assainissement (Pactea).
D’un montant de 13, 4 milliards de Fcfa, la seconde convention est quant à elle, une dotation supplémentaire au Programme pluriannuel d’appui budgétaire pour la réduction de la pauvreté (PPAB 2003-2006).
L’enveloppe globale pour ce programme d’appui budgétaire sur les 6 années de mise en œuvre est portée à près de 100,2 milliards de Fcfa.
Cette seconde convention est destinée à appuyer le gouvernement malien dans la mise en œuvre de sa stratégie de réduction de la pauvreté en contribuant au travers un appui direct et non ciblé au budget de l’état, à la stabilisation des finances publiques et au développement de secteurs sociaux de qualité sur les exercices budgétaires 2003 à 2008.
La mise en œuvre du PACTEA et du PPAB a été saluée par le chef de la délégation de l’UE. Et ces dispositions, selon elle, contribueront à mettre en place des outils efficaces de gestion au service du développement durable.
Appui de l’Union Européenne au Mali pour renforcer le processus de décentralisation, assurer la sécurité alimentaire et raffermir les bases d’un développement durable, a été réitéré par Mme Horejs.
Ces conventions, viennent appuyer les efforts du gouvernement dans l’accès des populations rurales et semi-urbaines à l’eau potable, dans l’assainissement de leur environnement quotidien, et permettront par ailleurs, d’améliorer la gestion des finances publiques, a expliqué le ministre Ouane.
Tout en remerciant l’UE pour son accompagnement, le ministre des affaires étrangères a réaffirmé l’engagement du gouvernement à réunir les conditions et mesures d’accompagnement permettant une bonne exécution de ces programmes.
03 mars 2006.