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Une Française, seule femme parmi les sept personnes détenues au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a un besoin urgent de soigner un cancer et les ravisseurs d’Aqmi sont ouverts « à toute négociation », ont affirmé des intermédiaires qui les ont rencontrés.
Ces informations ont été données dimanche soir à l’AFP par un intermédiaire nigérien et l’entourage d’un médiateur malien. Ils ont affirmé avoir rencontré dans la région de Timétrine (nord-est du Mali), près de la frontière algérienne, certains des ravisseurs mais pas les otages eux-mêmes.
« Je reviens de chez les ravisseurs, dans le désert, où j’ai rencontré deux représentants du groupe qui les détient: l’otage française est malade et ne peut plus rester longtemps sans soins« , a déclaré l’intermédiaire nigérien.
L’entourage d’un Malien qui joue le rôle de médiateur, a confirmé cette information en affirmant que « la femme française est malade. On nous a dit qu’elle a été soignée peu de temps avant son enlèvement mais elle mérite un suivi« .
Le ministère français des Affaires étrangères s’est refusé lundi à commenter ces informations. AFP