Partager

Les Nations unies ont dénoncé une « fouille illégale » menée vendredi par les forces nigérianes dans leur camp de base de Maiduguri (nord-est) dans un climat de mésentente croissante avec les organisations internationales opérant dans la région. Selon un mémo interne des Nations unies obtenu, cette fouille fait suite à « des rumeurs qui se sont propagées hier (jeudi) sur les réseaux sociaux concernant la présence supposée d’Abubakar Shekau (le principal chef de Boko Haram) dans le camp ». L’armée nigériane est régulièrement critiquée pour son usage excessif de la force à l’encontre des civils par les défenseurs des droits de l’homme. »Les relations entre l’armée nigérianes et les organisations internationales ont toujours été compliquées », a estimé Yan St-Pierre consultant en contre-terrorisme pour MOSECON (Modern Security Consulting Group). « L’armée et les services de renseignement se sentent menacés dans leur réputation par les organisations internationales, Amnesty International en tête, qui n’hésitent pas à critiquer leur travail et leur manière de gérer les conflits dans le pays », a poursuivi l’expert.AFP.