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On remarquera que cette Dame a su forger une nouvelle image d’une épouse de président de la République. Rien à voir avec celles qui se plaisent à servir d’ornement de palais, passant leur temps à organiser des soirées mondaines ou autres superflues. Lobbo Traoré, à l’image de l’ex-Première dame également, est apparue comme l’épouse moderne d’un chef d’Etat.

Elégante dans ses coutures, et présente dans toutes les activités de développement de son pays ; engagée sur toutes les questions touchant la femme et l’enfant. Elle a fait de l’amélioration de la condition de la mère et de l’enfant, son cheval de bataille. Normal quand on sait, que sage-femme de profession, elle a appris à donner « vie et espoir » à l’être humain.

A la tête de la « Fondation pour l’Enfance », héritage laissé par son mari, elle a su placer au centre de ses priorités, la femme, la jeune fille et l’enfant, ce, conformément au but de la Fondation qui est celui de promouvoir au Mali, l’organisation et le développement d’actions d’ordre social, économique et culturel.

Son engagement a parfois fait dire qu’elle faisait (en tant que Première dame du pays) ombrage à certaines institutions de l’Etat qui s’occupent du même domaine. Si les Constitutions des pays ne font pas de la Première dame des Etats une institution étatique, il demeure aujourd’hui que le rôle de celle-ci a vraiment évolué. Elle est plus engagée sur le chemin du développement national et plus sollicitée par les institutions qu’elles soient nationales qu’internationales.

Au Mali, la Fondation que dirige la Première dame du pays et dont le champ d’action couvre un large périmètre social, amène sa présidente à collaborer avec certaines institutions de la République telles que les ministères de la Femme de l’Enfant et de la Famille ; de la Santé, etc.

Ce, d’autant plus que les objectifs et attributs de la <> permettent à celle-ci <>.

C’est ainsi qu’on voit de plus en plus les épouses de Chefs d’Etat s’occuper du social à travers des fondations ou associations qu’elles dirigent.

Mais il existe deux types de fondations humanitaires disait quelqu’un, celles que l’on surnomme les <> qui, dans un tourbillon de mondanités, oublient souvent l’aspect caritatif de leur mission, et les autres qui font référence dans la pratique (sur le terrain) en matière de lutte contre la pauvreté et ses nombreux corollaires.

La Fondation que dirige Mme Touré Lobo Traoré, épouse de l’actuel Président de la République du Mali, appartient incontestablement à cette seconde catégorie. Et c’est parce qu’elle est beaucoup engagée dans le combat pour l’amélioration de la condition de la mère et de l’enfant, qu’elle est souvent sollicitée par le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.

Mme Antoinette Sassou Nguesso Première dame du Congo a qui un journaliste avait demandé en 2001, si la Fondation Congo-Assistance qu’elle dirigeait n’empiétait pas sur le domaine des ministères congolais de la Santé et des Affaires Sociales, avait répondu : <>. Propos qui traduisent la collaboration étroite qui peut exister entre les Institutions étatiques et la Première dame pour le grand bonheur de la population.

Aimé RODRIGUE

23 Mars 2005