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Raccourci de près de 400 km par rapport à l’ancien trajet qui passait par Kati, Kolokani, Diédjéni, Dièma, Diancounté Camara pour rejoindre Kayes, la route Kita-Krounikoto-Diancounté Camara d’un coût de plus de 4 milliards de Fcfa financé sur le budget national, permettra de relier Kita à Kayes et Dakar.

Les travaux ont débuté en avril 2003 et prendront fin normalement en juin 2006.

Ces travaux comprennent deux tronçons : le premier tronçon long de 100 km appelé « Tranche ferme » relie Kita à Krounikoto. Les travaux de ce tronçon sont achevés depuis deux mois.

Grâce à ce premier tronçon, une trentaine d’agglomérations du cercle de Kita seront désenclavées. Egalement ce tronçon, traverse sur plus de 40 km la forêt classée du Badingo, zone très pluvieuse et riche en faune.

Quant au second tronçon long de 83 km, appelé « Tranche conditionnelle », il relie Krounikoto à Diancounté Camara.

Les travaux de ce second tronçon ont débuté le 13 mars passé et prendront fin en juin 2006.
L’entreprise Fadoul-Technibois a débroussaillé une vingtaine de km de voie carrossable.

Les usagers ont déjà emprunté la nouvelle route et le flux du trafic de Kita vers Kayes et le port de Dakar a réellement augmenté dans les deux sens.

Grâce à la nouvelle route, le monde local des affaires connaît un essor.

Avec la nouvelle route, évacuation du bétail, des produits maraîchers, des produits agricoles et surtout de l’aliment bétail sur Kayes, est devenue plus facile, avec un réel gain de temps.

Actuellement, les transporteurs en provenance de Kayes ou du port de Dakar, préfèrent transiter par Kita pour rallier Bamako, car pour eux, l’itinéraire est plus cours.

Auparavant, certains commerçants, faisaient trois jours pour évacuer leurs produits, mais maintenant avec la nouvelle route, ils peuvent faire moins de 24 heures, occasionnant ainsi moins de pertes pour eux.

Femmes et enfants des localités de Katéla, Soromé, Lampidou, Bakaribougou, Didjan, toutes situées le long des trajets, pour gagner de l’argent, ont installé des marchés ambulants, où l’on peut acheter des fruits de saison comme le karité, les oranges, les citrons, les mangues…

Egalement, avec cette nouvelle route, les villageois ne se font plus de soucis par rapport à l’acheminement de produits de maraîchage vers les zones de consommation.
En effet, auparavant, les producteurs devaient attendre les foires hebdomadaires pour écouler leurs produits, avec le risque de voir leurs stocks pourrir.

Le ministre Koïta, s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux.

30 mars 2006.