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Ce repertoire de 168 pages a identifié soixante trois (63) partis politiques; onze (11) partis politiques ont été localisés mais non identifiés; une vingtaine de formations politiques reste introuvable; des partis politiques se sont également autodissous pour rejoindre d’autres formations politiques.

C’est ce constat qui crève l’object qui nous a permis de classer les partis politiques en différentes catégories : il y a les partis politiques qui volent, ceux qui courent, ceux qui marchent et ceux qui rampent. D’autres formations politiques ont tout simplement disparu : paix à leurs âmes.

Ainsi, de 1991, avènement du multipartisme à nos jours, le nombre de partis politiques au Mali ne cesse de croître. A l’exception de quelques formations politiques qui se sont autodissoutes pour rejoindre d’autres partis politiques, à la date du 31 juillet 2004, le Mali comptait officiellement 94 partis politiques.

Parmi eux, il y a 63 partis politiques qui ont été identifiés, c’est à dire qui ont rempli la fiche d’identification des partis politiques au moment de l’enquête. Ce sont ces partis politiques qui fonctionnent réellement et qui suivent l’évolution de l’actualité politique. Parmi eux il ya “les grands” ; “les moyens” ; et “les petits” et même ceux en voie de disparition.

Nous pouvons citer pêle-mêle l’ADEMA-PASJ; le RPM ; l’URD, le CNID-FYT, le MPR, l’USRDA, la CDS; le PARENA; l’UDD; le RDS; le RDP; l’ADES etc. Onze autres formations politiques ont été localisées mais non identifiées . Ce sont : le RAMAT; l’ANC; le BARICA; le CDDNL; le FNRSIT; le MCR-JT; le MPDD; le RCD; le RDT; le RJP; et l’UDR; le PSDM l’UMADD et la CND qui se sont autodissous pour réjoindre d’autres formations politiques ; une vingtaine de partis politiques demeure introuvable.

Le MC-CDR, le PMDR, la CND se sont autodissous pour rejoindre l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Le PSDM s’est dilué dans l’Union pour la Démocratie et le Developpement (UDD); quant à l’UMADD,il a fusionné avec le Rassemblement pour le Mali (RPM)

LES PARTIS POLITIQUES ET LEURS PROJETS DE SOCIETE POUR LE MALI

Hormis le Rassemblement pour la Démocratie et le progrès (RDP) qui avoue ne pas avoir un projet de société (déclaration sur l’honneur); la quasi-totalité des partis politiques qui existent sur l’échiquier national déclare avoir un projet de société pour le Mali, un programme de gouvernement et un programme d’activités.

Cependant, toutes ces formations politiques n’ont pas les mêmes objectifs : Le CNID-FYT entend contribuer à l’édification d’un Etat de droit prospère et solidaire; par l’exercice démocratique du pouvoir, l’ADEMA-PASJ entend contribuer à l’édification d’un Mali indépendant et prospère; le PARENA a opté pour une société démocratique et solidaire ; le MIRIA opte pour une économie de marché.

La CDS est un parti centriste à tendance libérale; le FAMA rêve de faire de l’intégration africaine une réalité. Le RPM propose aux Maliens une autre manière de gouverner; quant au parti SADI, il est connu pour ses prises de position gauchistes.

L’URD rêve de l’édification d’une nation malienne prospère; le RDS plaide pour l’instauration d’un Etat de droit; et le FASO lutte contre toute politique de liquidation des fondements de l’économie nationale.

LES PARTIS POLITIQUES ET LES MILITANTS

La presquetotalité des “grands” partis politiques tels que l’ADEMA, le RPM, l’URD, le CNID etc déclare ne pas connaître le nombre exact de leurs militants. Tout de même, le PTR déclare avoir 6130 adhérents; l’UPR 847; l’UNDP 217.000 adhérents suivant le nombre de cartes placées, y compris à l’extérieur, dont 22.300 femmes; le RUP 2000 adhérents, l’UNPR 40.000; le FAMA 36.000; le PUDP de Mary Batrou Diaby 2.000.000 de membres… Les 94 partis politiques se répartissent entre quatre (4) groupements ou blocs de formations politiques : Espoir 2002; l’ARD; l’ACC; et ceux qui n’appartiennent à aucun groupement.

Daba Balla KEITA

18 août 2005