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Le Mali à l’instar d’autres pays africains fête son cinquantenaire. Un ½ siècle d’Indépendance qui annonce un engrenage d’activités socio-économiques. Cette organisation grandiose ne laisse pas la population indifférente. Cinquante d’indépendance, que pensent les Maliens des festivités engagées ? Quelques avis que nous avons recueillis pour vous.

Nienimba Nomoko : Étudiante de 21 ans à L’IMATECH

« Le cinquantenaire est une grande étape de développement pour notre Pays. Je parle de développement car à travers les nouvelles infrastructures comme l’échangeur multiple, le nouveau pont et la sensibilisation pour l’assainissement de nos communes, nous tendons à donner une meilleure vision du Mali vis-à vis des autres pays. Et personnellement, j’invite le gouvernement à organiser des activités diverses telles des soirées culturelles, des matchs inter- quartiers, des projections des films datant des années 1960-1970 pour inciter la population à plus s’impliquer à la célébration de cet événement fabuleux qu’est le cinquantenaire.»

Bintou Coulibaly : Étudiante en 1ère A en Science de l’Education à la Flash :

« Ce sont les Différentes pubs et les émissions qui passent à la télé et sur les radios qui font que j’ai conscience que le Mali s’apprête à fêter ses 50 ans d’indépendance. Sinon, je ne me sens pas du tout concerner par les festivités en cours pour cette célébration. Et je trouve que c’est du gâchis d’investir autant d’argent dans la préparation du 22 Septembre alors que la moitié de la population meurt de faim. Et si on investissait cet argent dans l’agriculture pour réduire la pauvreté, je crois que beaucoup de Maliens auraient été heureux et ce seraient souvenus dans les années à venir que la pauvreté aurait diminuée lorsque le Mali a eu 50 ans. Par conséquent, on aurait dit que les efforts fournis pour l’essor de notre pays pendant ce demi-siècle n’auraient pas été vains.»

Oumou Cissé : Vendeuse de brochettes devant un lycée :

« Le Cinquantenaire est une grande chose pour le Mali. Ce n’est pas tous les jours qu’une personne atteint l’âge de 50 ans à fortiori un pays qui célèbre ses 50 ans d’indépendance ! Je me souviens des difficultés que nous avons rencontrées pendant notre jeunesse : il était presque impossible de traverser le pont à une certaine heure, et les moyens de transport, laissaient à désirer. Mais aujourd’hui, grâce à Dieu, les choses s’améliorent et le pays se développe. Aussi je trouve que la manière dont les festivités sont en train de se préparer en vaut la peine même si beaucoup de gens pensent que le gouvernement gaspille l’argent avec la construction des ponts, l’organisation des concerts etc…Seulement, ils semblent oublier que ces festivités ne peuvent que nous réjouir et nous rendre fiers de notre MALIBA ! Et je peux vous assurer que le jour «j», je ferais partie des première personnes qui assisteront au défilé du 22 septembre.»

Abdoulaye Konaté : Etudiant en DEUG, FSJP:

« Le Cinquantenaire est très important pour l’image de notre pays, le Mali. Beaucoup d’autres pays voisins fêtent également leurs 50 ans d’indépendance et le Mali ne peut se permettre de négliger cette fête. Après tout nous fêterons bientôt la moitié d’un siècle de notre histoire, histoire qui inclut des avancées et des manques à gagner pour le pays. J’estime que pour un pays envoie de développement, le Mali (par le canal des autorités) se démène du mieux qu’il peut pour l’essor économique et sociale, et franchement, la mobilisation sociale et budgétaire qui est faite pour les 50 ans du Mali est plus que normale. Et la construction d’un monument du cinquantenaire à l’instar du Sénégal, par la construction est une bonne initiative du gouvernement, car ce monument sera le symbole authentique des 50 ans de notre très cher pays.»

Kassim Camara : Gérant de boutique

« A mon avis, on parle de fête, lorsqu’il ya des résultats satisfaisants, et entre nous quel satisfactions ya-t-il eu au Mali ces dernières années ? Rien de concret : l’éducation va à la dérive, les grèves s’intensifient aussi bien au niveau du domaine sanitaire que alimentaire. Nous survivons à a cherté de la vie et il n’ ya aucune solution préconisée en vue. Dans ces conditions comment voulez-vous que je me sente concerner par le Cinquantenaire ? Et d’ailleurs sommes-nous réellement indépendants.Tout ça n’est que du bluff !»

A.S pour Afribone

01 Septembre 2010.