Le réalisateur des films « Kirikou », Michel Ocelot, en partenariat avec le Cinéma numérique ambulant, a organisé, jeudi dernier à Faladiè, près de la maison du chef de village, une projection de « Kirikou et la sorcière ».
Film culte de l’animation française, « Kirikou et la sorcière » raconte l’histoire d’un enfant vif, déterminé et curieux qui, en dépit de son jeune âge et de sa petite taille, allait tenter de délivrer son village de l’emprise maléfique de la sorcière Karaba. Chemin faisant, Kirikou découvrira aussi le secret de la méchanceté…
La beauté, la pureté et la sincérité de son film inspiré par un conte africain ont miraculeusement touché plusieurs générations de spectateurs, rassurés à l’idée qu’un si petit être puisse, lui aussi, accomplir de grandes choses.
Outre la projection de ce film qui constitue, selon Michel Ocelot, un événement culturel important dans la vie d’un quartier populaire, l’équipe de Kirikou travaille à Bamako à l’enregistrement de la musique originale de la nouvelle version et Karaba, une comédie musicale tirée du film.
Michel Ocelot, un amoureux de l’Afrique, nourrit plein d’espoirs et compte faire des miracles avec ses nouvelles productions sur le continent. « Kirikou et la sorcière, ce dessin animé dont personne ne voulait, a remporté un énorme succès et touché beaucoup de monde. En 2007, mon petit conte et mes petits dessins vont prendre corps de manière extraordinaire grâce à la production de la comédie musicale, Kirikou et Karaba », espère-t-il.
S. Y. D.
15 mai 2007.