Comment définit-on le concept de leadership ? Qu’est-ce que c’est qu’un bon leader ? Il y a combien de type de leadership ? Voilà, entre autres, des thématiques développées au cours de cet atelier de formation animé par Oumar Koné. Expert du PPRCPP.
Dans le bref discours d’ouverture prononcé à cet évènement, le Pr Mohamadou Dicko, Vice-président de l’ADEMA, qui présidait la cérémonie, dira combien les partis politiques apprécient les efforts, de l’IMD à leurs côtés. Il encouragera les femmes participantes à plus d’attention et d’écoute afin qu’elles puissent, au sortir de l’atelier, être à même d’assumer à elles seules les responsabilités qui leur seront confiées au sein de leurs partis respectifs et même au delà des partis.
Deux jours durant, ces femmes ont passé au peigne fin tous les contours des concepts de leadership et sont en mesure aujourd’hui de distinguer trois types de leadership dont le meilleur est celui qui est démocratique, participatif et consensuel à chaque fois que cette option s’impose pour la bonne marche du groupe.
Elles ont, en outre, à travers exposés, débats et exercices sur le question, pu s’imprégner dans la peau de véritables leaders féminins. A l’issue de ce séminaire de formation sur le leadership féminin, des manuels spéciaux sur le leadership féminin ont été élaborés, puis distribués aux participantes.
Celles-ci n’ont pas caché leur satisfaction à la fin des travaux et se disent désormais aptes à gérer les responsabilités qui sont les leurs. Cette initiative du PPRCPP est à saluer à plus d’un titre, car les femmes maliennes en général et celles des partis politiques en particulier sont loin d’avoir confiance en elles-mêmes et ont des doutes sur leur capacité à faire face à certaines charges de responsabilités.
Peu d’entre elles osent prendre le devant de la scène dans les instances de prise de décision alors qu’elles constituent, en réalité, la trame de lancement des partis politiques.
Ce sont t elles qui constituent encore 51% de la population malienne. Le jour où nos douces moitiés décideraient de prendre les choses en main, les hommes n’auront d’autres options qu’à les suivre. Ce qui ne serait pas une dérive féminine en démocratie.
Pourquoi nous ne les y aidons pas alors ?
Adama S DIALLO
22 janv 07