Sécurité dans l’espace sahélo-saharien : Les services de renseignements en concertation à Alger
Les responsables des services de sécurité et de renseignements de sept pays du Sahel (l’Algérie, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali, la Mauritanie et le Niger) ont entamé, dimanche 4 avril, une réunion à Alger. Cette rencontre avait été annoncée lors de la conférence régionale sur le terrorisme des sept pays du Sahel qui s’est tenue le 16 mars à Alger. Il a pour but de coordonner les actions de lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans cette région.
Les responsables de sécurité des sept pays cherchent notamment à aboutir à une meilleure coordination de leurs actions en matière de renseignement et d’échanges d’informations sur les groupes armés.
Cette rencontre des responsables des services de renseignements sera suivie dans les prochains jours d’une réunion des chefs d’état-major des armées des sept pays. La réunion, qui se déroulera à Alger, sera consacrée aux opérations militaires qui pourraient être menées sur le terrain contre les groupes armés dans le Sahel.
Tinzawaten : Un véhicule militaire saute sur une mine
Cinq blessés graves, c’est le bilan de l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule militaire, samedi 3 avril 2010 vers Tinzawaten près de la frontière algérienne. Les blessés auraient été transportés vers un hôpital dans le Sud algérien pour recevoir les premiers soins. Plusieurs militaires maliens ont ainsi été « grièvement blessés » samedi.
En 2007 et 2008, la rébellion dirigée par Ibrahim Ag Bahanga avait posé plusieurs mines dans cette région du nord Mali. A la faveur de l’accalmie retrouvée, le gouvernement malien, avec l’aide de pays comme l’Allemagne, avait engagé une opération de déminage. Doit-on croire que la terre reste encore parsemée de mines dans cette partie du territoire malien ?
GAO : Kidnapping d’un notable ?
Selon des informations, Omar Leleibi, un notable arabe de Gao aurait été enlevé à son domicile dans la nuit du dimanche 4 avril 2010 par des militaires en armes. « Omar Leleibi est un cadre de l’Ex MFUA (FIAA) qui a préféré ne pas rentrer sous le drapeau lors de l’intégration des éléments de FIAA dans l’armée malienne suite au pacte national », indique un connaisseur du milieu. Il serait un individu controversé, travaillant à la fois avec la sécurité de l’État des trois pays (Mali, Algérie, Mauritanie).
La Rédaction
06 Avril 2010.