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Financement public des partis

Le directeur de la télévision face à l’ADEMA, le RPM, l’URD, le BARA, la CDS ce jeudi

La télévision nationale relance le débat sur le financement public des partis politiques, disqualifiés par la Section des comptes de la Cour Suprême pour mauvaise tenue d’une comptabilité en 2003. Le rapport que L’Indépendant avait largement publié fait ressortir des entorses graves à la bonne tenue de la comptabilité des formations politiques. Face à ce constat, celles-ci s’étaient réunies à deux reprises au siège du parti de l’abeille sur convocation du président Dioncounda Traoré. Motif : approcher le chef de l’Etat pour le convaincre de financer les partis malgré le rapport défavorable de la Cour Suprême. Cela fut fait et il a donné son accord. C’est pourquoi, la télévision nationale sous la houlette de son directeur, Manga Dembélé, va ouvrir de nouveau le débat afin de convaincre l’opinion publique du bien fondé du financement public des partis. L’enregistrement des discussions aura lieu ce jeudi 22 décembre, au siège du parti de l’abeille, avec le RPM, l’URD, la CDS, le BARA, l’ADEMA…
Il est vrai que nos partis moribonds ne peuvent pas survivre sans l’argent public. Alors, au nom de la démocratie, il serait bon de les consolider, dans la limite des règles établies.

Les députés refusent une rallonge budgétaire à Me Fanta Sylla

Nos honorables députés sont décidément fâchés contre la justice.
Récemment, lors du vote du budget 2006, la commission Loi, présidée par le jeune avocat, Me Demba Traoré, a fait un amendement en faveur de la justice pour augmenter son budget de plus de un milliard de nos francs.
Les élus de la nation ont vite fait de crier haro sur le baudet et la commission s’est vu contrainte de retirer l’amendement.
Il est donc temps que la justice change de comportement dans l’intérêt général des citoyens et de la démocratie.

La Douane en quête de 31 milliards de FCFA

La fin d’année 2005 est dure pour la douane malienne. Le ministre des Finances, Abou-Bacar Traoré lui demande 31 milliards de FCFA d’ici la fin du mois de décembre.
C’est pourquoi, les gabelous se démènent comme un beau diable auprès des opérateurs économiques en leur demandant de payer à l’avance le dédouanement de leurs marchandises jusqu’en juin 2006.
Les impôts s’adonnent à la même pratique, ce qui pèse très lourd sur les hommes d’affaires.
On peut donc en déduire que les caisses du trésor public sont vides.

Assemblée nationale

Le RPM domine le débat Budgétaire

Dans le cadre de l’examen du budget 2006, le RPM, malgré la crise née du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale a ravi la vedette aux autres en travaillant durement pour présenter le rapport de cinq commissions sur les onze que compte l’institution. Il s’agit des commissions Education, Culture, Communication (Baconi Ballo), Lois (Moussa Badiaga), Administration (Issa Dembelé), Mines et Energie (Mme També Saran Sangaré), Affaires Etrangères (Boubou Koita).
Les élus RPM, bien qu’étant grossièrement exclus du bureau de l’Assemblée et des bureaux des commissions de travail, ont tenu à travailler correctement pour accélérer la rédaction des rapports et l’adoption du budget d’Etat 2006. Ils n’ont donc joué ni au dilatoire ni au blocage comme l’on pouvait s’y attendre. C’est tout à leur honneur.
Précisons qu’après la fermeture de la session budgétaire, une session extraordinaire est actuellement en cours.

22 décembre 2005.