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Immigration clandestine : les expulsions se poursuivent en direction de Nioro

Depuis plus d’un mois, la localité de Nioro du Sahel enregistre l’arrivée sur son sol de centaines de nos compatriotes expulsés de la Mauritanie. Après une première vague de plus de 200 expulsés, les reconduites aux frontières se poursuivent encore du côté de Gogui (localité frontière entre le Mali et la Mauritanie).
Selon une source contactée hier à Nioro, de nombreux Maliens seraient actuellement détenus à Nouhadibou (Mauritanie) et dans d’autres localités mauritaniennes, attendant leur expulsion en direction du Mali. Et très souvent, ces compatriotes candidats à l’immigration en direction de l’Espagne, retournent très éprouvés à Nioro.
Pour l’instant, aucune réaction officielle n’est manifestée du côté de nos autorités face à cette situation. Certaines sources estiment à trois cents le nombre de Maliens menacés d’expulsion de la Mauritanie vers le pays.

Communication : le CSC dans l’eau

En raison des dernières pluies enregistrées à Bamako, la cour du CSC a été inondée et ressemble à un petit marigot. Les visiteurs ont tout le mal du monde à pénétrer dans la cour, qui est devenue un sens interdit pour les habitués de la maison. Les autorités de tutelle doivent penser à refaire cette cour qui n’honore pas cette institution de la presse même si son président et ses conseillers semblent accepter la situation. Au ministre Drabo d’y faire un tour.

Presse et misère

La non effectivité de la Convention collective et la non indexation de l’aide à la presse au budget d’Etat empêchent les journalistes de s’épanouir et les journaux d’évoluer. Une décision politique suffit pour résoudre cette situation. A quand le bout du tunnel ?
-Convention collective : les bons offices de l’OIF ? Le projet d’une Convention Collective de la presse court depuis deux ans sans que rien de concret soit fait. A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a tenue hier à son siège le président du Conseil supérieur de la Communication a informé les journalistes de la volonté de l’Organisation Internationale de la Francophonie d’organiser à l’endroit de la presse malienne une session de formation autour des modalités de signature d’une Convention Collective.

FSJE : les étudiants veulent des micros neufs

Les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques (Section gestion-économie) qui prennent cours à Oulofobougou-Bolibana à côté du Centre Islamique sont sortis hier. Ils ont décrété quarante huit heures. Motif : ces étudiants réclament entre autres l’électrification d’une de leur classe, de l’eau dans les locaux où ils prennent cours, ainsi que des micros. Car, ceux actuellement utilisés dans les salles de classe tombent toujours en panne.

SNESUP : menace de grève à la Fast

Le Comité syndical du Snesup (Syndicat National de l’Enseignement Supérieur) de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) est sorti de son gong en menaçant d’aller en grève de 72 heures à partir du 4 mai prochain. C’est en effet, le non paiement de leurs heures supplémentaires qui est le motif principal de cette menace de grève. Cependant, les enseignants de la FAST, connus pour leur sérénité, formulent d’autres griefs contre les autorités en charge de l’Education. Ils sont décidés à faire entendre leur voie en cette fin d’année universitaire. Surprenant ? Non, c’est devenu une habitude !

La FEN dans la danse

L’incertitude d’une année scolaire normale est à son comble. La FEN qui semble avoir juré de rendre la vie difficile au ministre de l’Education nationale, Pr. Mamadou Lamine Traoré, a entamé depuis le mardi passé une grève destinée à contraindre le gouvernement à satisfaire ses doléances. Cette grève a paralysé presque tous les établissements de l’enseignement fondamental et secondaire de Bamako où les contractuels sont nombreux. Elle était prévisible car le gouvernement et les enseignants n’ont pas pu parvenir à un accord lors des dernières négociations. Au même moment, l’opinion malienne assiste impuissante à la dérive de l’école.

T.V privée : le Mali dernier de la sous-région

Conformément au plan Genève 89 attribuant les fréquences de télévision, il a été attribué au Mali 4 fréquences de télévision privée. Mais à ce jour, aucune fréquence n’a été attribuée. Ce qui fait dire au président du CSC qu’en la matière, le Mali est bon dernier dans la sous-région.

27 avril 2006.