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Pour sécuriser les maisons de Samé construites en contrebas de la route menant à Kati, le tronçon d’environ un kilomètre et demi, était auparavant parsemé de 88 ralentisseurs sensés.

Cette solution s’est avérée excessive, car automobilistes et camionneurs avaient commencé à abandonner une route qui est essentielle, car drainant tout le trafic venant de l’ouest, du Sahel occidental, du Sénégal, et de Mauritanie.

De même, la sécurité des riverains n’était pas pour autant garantie : en effet, avec la floraison de ralentisseurs : les poids lourds qui calaient lors de la montée de la côte couraient le risque de décrocher en marche arrière.

Aussi, à la fin de la semaine dernière, les 88 ralentisseurs ont été balayés.

Sékou Boubacar Doucouré, directeur du Service des données routières (SDR), dans une interview, avait rendu publiques, les trois solutions dégagées lors des concertations entre les autorités municipales et le Service des données routières, par rapport à ce problème.

La première solution, consistait à ériger un mur de béton entre les habitations et la route.

La deuxième, prévoyait de dévier la route sur le tronçon en question.

Par finir, la troisième envisageait d’implanter des ralentisseurs.

Les deux premières solutions, en plus de leur coût élevé, présentaient certaines difficultés techniques comme, comment déplacer une route déjà coincée entre des maisons et la ligne de chemin de fer ?

Par finir, c’est la troisième option qui a été retenue.

Donc, sous peu, les « gendarmes couchés » devraient refaire leur apparition sur cette portion de route, mais dans une formule réfléchie et réglementaire. Au lieu des 88 existant auparavant, seuls 16 au maximum seront érigés.

Leur implantation sera soigneusement étudiée pour protéger non seulement les habitants de Samé, mais pour ne pas également gâcher la circulation sur cette voie.

25 août 2006.