Durant les travaux, afin de promouvoir l’emploi rural dans l’espace Uemoa, pouvoirs publics, patronat et travailleurs, ont jugé nécessaire de lancer un plan d’actions sous-régional en trois points.
Recommandations suivantes ont été faites par les participants : actions en faveur d’un local intégré afin de créer des opportunités dans le domaine de la sécurité, car le plan d’action encourage l’accès à la terre et aux ressources locales, la création d’infrastructures et la structuration du monde rural en organisations autonomes et démocratiques ; Création d’une infrastructure d’appui aux initiatives locales capable d’exécuter des programmes de formation et d’alphabétisation, de microfinance et de conseil technique ; Création des conditions politiques, juridiques, administratives et institutionnelles favorisant l’émergence et le bon fonctionnement des initiatives locales et des structures d’appui.
Souhait a été émis par les participants, de voir l’Organisation internationale du Travail (OIT), travailler sur les questions d’égalité et de justice sociale pour que ces dernières soient prises en compte dans les politiques, stratégies et actions dans le domaine de l’emploi rural ; établir un lien entre les investissements privés pour accélérer la croissance et l’emploi, réunir les jeunes en organisation économique ; ressources disponibles (terre, crédit, eau, infrastructures, …) et services de base (protection sociale, éducation, santé …) doivent être accessibles pour les jeunes et les femmes.
Selon la ministre Ba, le secteur rural est un filon insoupçonné d’emplois: « Il est angoissant et même très préoccupant qu’un taux très élevé de nos populations vive en dessous du seuil de pauvreté au moment où d’importantes surfaces cultivables demeurent inexploitées et que de nombreux cours d’eaux offrent de grandes possibilités d’irrigation pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, et pourquoi pas, faire de l’agrobusiness, un pôle de développement de l’industrie alimentaire », a préconisé la ministre.
Plaidoyer en faveur d’une réforme majeure dans le programme d’investissements publics et de dépenses en infrastructures afin de permettre, non seulement de faciliter l’accès à la terre, mais surtout d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, a été fait par la ministre de l’emploi et de la formation professionnelle.
25 novembre 2005.