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Oumar Touré, 2ème vice-président de l’URD : «Nous misons sur 45 sièges»

«Nous abordons les législatives dans la sérénité. Nous avons un parti uni, solidaire et renforcé. Nous abordons donc ces législatives avec sérieux et rigueur. C’est une occasion pour l’URD d’affirmer sa position sur l’échiquier politique national.

Evidemment, c’est la première fois que le parti participe aux élections législatives, cela fait que nous sommes déterminés à occuper toute notre place.

Au sortir des élections communales, nous étions classés deuxième et nous pensons qu’aujourd’hui, nous allons faire mieux, sinon conserver cette position. Nous avons des atouts qui sont l’unité, la cohésion, l’engagement et la détermination des militants et candidats à faire de l’URD l’une des principales forces politiques du pays.

Nous avons également des candidats bien connus pour leur compétence, leur intégrité morale et leur patriotisme. Voilà des atouts qui militent en faveur de nos différentes listes.

Dans le contexte politique actuel, il est difficile d’avoir une majorité absolue. Nous avons aligné 90 candidats dans les différentes circonscriptions et nous comptons réussir au moins l’élection de 50 % de ce nombre, soit 45 élus.

Ce qui est sûr, c’est que l’URD fera un bon score à l’issue de ce scrutin
».


N’Diaye Bah, secrétaire général du CNID : «Nous comptons enlever entre 20 et 25 sièges»

«Le CNID est bien présent dans ces élections. Nous avons présenté des listes dans 40 circonscriptions électorales.

C’est la première fois que le CNID présente un tel nombre de candidats à la députation.

Pour vous donner une idée des progrès réalisés par le parti : en 2002, nous n’avons compéti que dans 10 circonscriptions. Aujourd’hui, nous sommes présents dans 40 circonscriptions.
Nous sommes présents dans toutes les circonscriptions électorales de la région de Kayes.
De même, nous sommes présents dans toutes les circonscriptions de Koulikoro. Idem à Sikasso.

Nous sommes également présents dans les 6 communes du district de Bamako. Nous sommes présents dans toutes les circonscriptions de Ségou à part Tominian.

C’est à Mopti que nous ne sommes présents que dans 3 localités à savoir Badiangara, Bankass et Mopti même.

A Tombouctou, pour la première fois, nous compétissons à Goundam et à Gourma-Rharous, en plus bien sûr de la cité des 333 Saints.

Malheureusement, le point noir pour notre parti c’est la région de Gao où nous sommes présents seulement à Ansongo.

Pareillement à Kidal où nous avons aligné une liste dans la capitale de l’Adrar des Iforas.

Nous comptons donc au terme de ces élections accroître le nombre des députés CNID (actuellement 12) à l’Assemblée nationale. Nous pensons avec beaucoup de réalisme enlever 20 à 25 sièges des 147 à pourvoir à l’hémicycle.

Pour réussir ce challenge, nous comptons sur la valeur de nos candidats qui jouissent de la confiance des populations. Nous bénéficions également des soutiens de certains responsables d’autres partis politiques non investis par ces derniers.

Ces responsables là ont rallié le CNID dans maints endroits. Nous sommes donc prêts pour la compétition électorale. Nous avons déjà formé nos candidats, le matériel de campagne électorale a également été acheminé dans les différentes circonscriptions.
Nous sommes optimistes qu’au sortir de ce scrutin, notre objectif sera atteint
».


Sékou Diakité, porte-parole de l’ADEMA : «La machine électorale de notre parti est déjà en marche»

«Les législatives de juillet 2007 sont d’une importance capitale pour l’ADEMA. Tout en mesurant l’enjeu de ce scrutin, nous nous sommes bien préparés pour y prendre part. Nous abordons donc ces législatives avec sérénité et responsabilité puisque nous comptons enlever le maximum de sièges à l’Assemblée nationale.

On a coutume de dire que l’ADEMA est une machine électorale. Au delà de cet aspect, notre parti s’est beaucoup renforcé ces derniers temps à la base. C’est pourquoi, nous sommes l’une des rares formations politiques à avoir présenté des candidats dans les 55 circonscriptions électorales du pays. L’ADEMA est un parti bien implanté dont les structures fonctionnent normalement et qui a une grande expérience en matière électorale.

La conjugaison de ces atouts nous permettra, sans nul doute, de tirer notre épingle du jeu. Nous avons perçu très tôt l’importance de cette consultation électorale. Je vais vous dire une anecdote afin que vous compreniez à quel point nous nous sommes préparés pour affronter ces échéances électorales. Au mois de mars 2007, la direction du parti a refusé de financer, contrairement aux années passées, l’achat des pagnes pour le 8 mars au bénéfice des femmes de l’ADEMA. La raison principale était que nous étions en train de mettre en place le budget électoral nécessaire pour faire face aux législatives.

Financièrement, on est jamais totalement prêt mais nous avons ce qu’il faut pour affronter cette élection sans compter l’apport individuel des candidats et, bien sûr, des responsables du parti. Ce que je peux vous dire, c’est que la machine électorale de l’ADEMA est déjà en marche. Vous allez vous en apercevoir à l’issue du scrutin des 1er et 22 juillet prochains. Nous pensons que nous allons occuper la tête du peloton comme de par le passé, en arrachant le plus grand nombre de députés à l’hémicycle
».

Moussa Balla Diakité, président des jeunes du PARENA : «Notre parti n’est pas riche mais déterminé»

«Nous abordons ces législatives avec beaucoup de convictions, esprit de conquête et beaucoup de confiance.

Tous ceux qui portent le maillot du parti, pour le scrutin du 1er juillet prochain, sont totalement engagés et déterminés à se battre démocratiquement afin d’emporter dans les mêmes conditions la victoire.

Nous ne sommes pas prêts à 100 % puisque vous savez que les moyens matériels et financiers occupent une place importante dans cette élection. Or nous sommes un parti peu riche qui possède de maigres ressources.

Cependant, le déficit de moyens est compensé par notre dynamisme, espérant bien que les Maliennes et les Maliens vont accorder leurs suffrages à des hommes intègres et compétents qui aiment le Mali et qui travaillent dans le seul intérêt de son pays. Nous sommes donc confiants et nos candidats sont sur le terrain pour se battre dans les règles de l’art.

En outre, nous souhaitons avoir le maximum de députés afin de renforcer l’image positive de notre parti et de contribuer à des débats fructueux au sein de l’Assemblée nationale
».

12 juin 2007.