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8%. C’est le pourcentage, en 2019, de baisse du taux de violations des droits de l’Homme en République démocratique du Congo (RDC), par rapport à l’année dernière à la même période, selon un rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH). Et ce, quelque six mois après la prise de fonction du nouveau président, Félix Tshisékédi, qui a succédé à Joseph Kabila dans les conditions que l’on sait. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en une demi-année, les lignes ont sensiblement bougé en matière de respect des droits de l’homme en RDC. Et 8%, c’est déjà ça ! Pour autant, ces chiffres marquent-ils l’amorce d’une nouvelle ère en RDC ? L’on peut en douter, même si l’espoir est permis. Car, si cette évolution positive de la situation des droits de l’Homme en RDC, peut être mise au compte du changement de régime intervenu à la tête de l’Etat à la faveur de la présidentielle de décembre dernier, il y a qu’il reste encore beaucoup d’efforts à faire dans la construction et le renforcement de l’Etat de droit au pays de Kabila.Et ce n’est pas un hasard si le (FDS) qui brillaient par leur inféodation au pouvoir de Kabila, continuent à caracoler en tête du hit parade des exactions commises sur les populations.LePays