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A la lumière des débats, il est apparu clairement que la marche à l’envers de l’éducation en Afrique est essentiellement due au dessein impérialiste des institutions de Bretton-Woods, à savoir la Banque Mondiale ( BM ) et le Fonds Monétaire International (FMI), avec leur politique perverse de Programme d’Ajustement Structurel (PAS).

Elles ont pour cela des répondants qui ne sont que les dirigeants africains, incapables de dire non aux seigneurs du néolibéralisme, quand bien même les pays, ayant dit non, ont connu un essor inestimable en matière d’éducation.

Pour “Aide et Action” et ses partenaires dont l’Observatoire pour l’éducation de base dans l’espace CEDEAO, l’organisation panafricaine pour l’éducation des adultes, et l’association des femmes de l’Afrique de l’Ouest, l’instruction est technique, mais l’éducation est avant tout sociale.

De ce fait, tout partenariat autour de la question doit concerner et les acteurs institutionnels et ceux de la société civile dans toute sa composante.

Pourtant, bien avant les indépendances, des savants africains comme Cheick Anta Diop, Joseph Ki Zerbo et autres ont tiré sur la sonnette d’alarme.

En effet, ceux-ci ont mis en garde contre les dérives et les conséquences d’un système taillé à l’image de celui du colonisateur. Ils n’ont pas été entendus.

Près d’un demi-siècle après, l’histoire a fini par leur donner raison. Que faut-il faire pour qu’il ait 100% d’éducation en Afrique autant pour des millions d’enfants que d’adultes africains?

Les spécialistes de l’éducation proposent la mise en équilibre de l’équation entre pauvreté et éducation qui n’est en fait qu’un rapport de force.
Que chacun s’implique pour établir ce rapport de force en Afrique.

Toute chose qui passe par la création d’un grand Mouvement Citoyen pour l’éducation de qualité pour tous car seule l’éducation change le monde.

Adama S. DIALLO

24 janvier 2006.