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Sous la pression de ses adversaires politiques et faute de soutien suffisant de la part de l’armée et surtout de l’allié américain dans la « guerre contre le terrorisme » islamiste, le président pakistanais, a démissionné lundi à la veille du lancement d’une procédure de destitution par la coalition gouvernementale qui avait juré de l’évincer du pouvoir. Le chef de l’Etat pakistanais s’exprimant en direct à la télévision nationale,s’est d’abord défendu des accusations portées contre lui. Corruption, mauvaise administration, responsabilité majeure dans des violences meurtrières. Le chef de l’Etat a rejeté en bloc toutes les mises en cause. Il a longuement défendu son bilan politique et économique et incriminé ses opposants qui, selon lui, « n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels. Le Pakistan a toujours été ma philosophie première ».