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Le président ougandais a démenti toute implication de son gouvernement dans l’incendie qui a détruit la semaine dernière le mausolée des Kabakas, puissants souverains traditionnels du sud de l’Ouganda, se disant « furieux » de ces « rumeurs infâmes ».Policiers et militaires patrouillaient toujours lundi dans les rues de la capitale, se concentrant autour du site de Kasubi, pour prévenir toute manifestation de colère des partisans du Kabaka.Très influents économiquement et politiquement, les Bagandas sont viscéralement attachés à leur royauté, et vénèrent aujourd’hui Ronald Muwenda Mutebi II, symboliquement rétabli dans ses droits en 1993 par le président Museveni, puis 2001 au patrimoine mondial de l’Unesco.M. Museveni a ordonné « aux services de sécurité de surveiller les médias pour savoir qui est derrière de telles accusations », a expliqué le responsable de la presse à la présidence.AFP.