Le président du mouvement des Amis du président Obiang au Mali, Ousmane Koïta, réagit à la suspension du prix «Unesco-Obiang pour la science» « Le Prix Obiang est le bienvenu en Afrique et au Mali”
Suite à une polémique créée entre pays africains et occidentaux autour du prix » Obiang pour la science « , le Conseil exécutif de l’Unesco vient de « suspendre cette récompense scientifique offerte par le président équato-guinéenTheodoro Obiang Nguema. La Commission de l’Union Africaine ne pourra-t-elle pas demander la mise à disposition de ce prix à l’Afrique afin que soit récompensé les scientifiques et chercheurs du continent les plus méritants. Telle est, en tout cas, la suggestion faite par le président du Mouvement des Amis de Obiang au Mali (MAO), Ousmane Koïta. En effet, c’est depuis le mois de juin 2010 que le prix » Unesco-Obiang » devait être décerné.
Dans un communiqué publié le jeudi dernier, l’Unesco a informé que son Conseil exécutif a décidé de la suspension du Prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie qui devait être financé par la Guinée Equatoriale pour un coût de 3 millions de dollars sur les cinq prochaines années.
Si la communauté internationale, principalement les occidentaux, ne veut pas de ce prix, pourquoi ne pas envisager sa délocalisation de l’Unesco à l’Union Africaine, par exemple, afin que le montant mis en jeu, soit 300 000 dollars (quelque 175 millions F CFA) par an à partager entre trois chercheurs, puisse contribuer à la promotion de la recherche en sciences de la vie en Afrique. Surtout que la plupart des pays africains ne semblent pas partager les points de vue des ONG et de certains pays occidentaux sur la question. L’Afrique, elle-même, a besoin de ce prix. Même s’il porte le nom d’un président qui a, certes, déjà fait 30 ans au pouvoir mais qui reste fondamentalement engagé au service du développement de son pays. Un pays où vivent et travaillent de nombreux Maliens, de plus en plus, attirés par l’odeur du pétrole. Selon une dépêche d’agence, le gouvernement équato-guinéen » soutient que les critiques sur la gestion du pays sont erronées et que des efforts sont faits pour améliorer la vie des citoyens, y compris la construction d’écoles et d’hôpitaux « .
De son côté, le président du Mouvement des Amis de Obiang au Mali, Ousmane Koïta, a vigoureusement condamné, lors d’une rencontre populaire, tenue le vendredi dernier, à Douentza (localité située au centre du Mali où vivent une importante communauté de Maliens ayant vécu en Guinée Equatoriale), la » polémique artificielle » créée autour de ce prix.
Aussi, suggère-t-il aux autorités équato-guinéennes de mettre ce pactole à la disposition de l’Union africaine pour encourager la recherche scientifique sur le continent. Selon lui, cela ne pourra que renforcer davantage la compétence des chercheurs africains et améliorer leurs conditions de vie et de travail. Surtout quand on sait que dans les pays africains la recherche en sciences de la vie est le parent pauvre des budgets nationaux.
Les militants et sympathisants du Mouvement des Amis de Obiang au Mali sont donc solidaires du président équato-guinéenTeodoro Obiang Nguema dans cette histoire où il s’agit avant tout de récompenser, selon eux, des chercheurs du monde entier.
Afin que le prix » Unesco-Obiang » devienne rapidement le prix » Afrique-Obiang « , le président Ousmane Koïta et les autres membres du MAO ont promis d’envisager une campagne internationale allant dans le sens de la restitution du prix à l’Afrique qui en fera, selon lui, bon usage.
Mamadou FOFANA
25 Octobre 2010.