Après environ deux mois de travaux, les usagers ont avec grande satisfaction, constaté la réouverture du pont.
La semaine dernière, Mme Diakité Aminata Boré ingénieur de génie civil et des mines, coordonnatrice de l’entreprise chargée des travaux, avait annoncé la nouvelle.
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise générale Mamadou Konaté (EGK), avec un délai d’exécution de deux mois.
La reconstruction a débuté en avril pour prendre fin dans le délai imparti.
La démolition du tablier du pont qui devait durer deux semaines, n’a finalement pris que trois jours, car, l’entreprise a loué un compresseur.
Ce matériel d’appoint a fait gagner beaucoup de temps.
Prévus pour une durée de dix jours avant le démarrage des travaux, les délais de coffrage et de ferraillage de l’ouvrage ont été ramenés à une semaine.
L’épaisseur du pont, a doublé, passant de dix à vingt centimètres.
La nappe de ferraille que comportait la dalle du tablier a été renforcée avec des fils de 14 et 16 millimètres d’épaisseur.
L’entreprise a prévu des connecteurs soudés sur les charpentes du pont pour donner une structure monolithique à l’ouvrage. Le métal du trottoir a été remplacé la place au béton.
Les gardes fous ont été renouvelés et renforcés.
Difficultés engendrées par la fermeture du pont Richard appartiennent désormais au passé. En effet, la fermeture du pont avait entraîné l’abandon par les Sotrama et autres duruni de la ligne desservant ces quartiers ; la station d’essence Total située près du pont Richard avait vu ses recettes fondre comme neige au soleil depuis la fermeture du pont ; et la clinique Farako située également près du pont était difficilement accessible.
26 mai 2006