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Cheick Oumar Sissoko a exprimé toute sa disponibilité d’aider l’UCECAO afin que le cinéma malien voire africain puisse être au firmament du cinéma mondial.

Le siège du bureau national de l’Union des Créateurs et Entrepreneurs du Cinéma et de l’Audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest sis au quartier du Fleuve a servi de cadre, hier matin, à la visite du ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko.

Cette visite, première du genre, depuis la nomination de Cheick Oumar Sissoko à la tête du département de la Culture, a été très appréciée par les membres du bureau national de l’UCECAO présidé par le célèbre cinéaste Souleymane Cissé.

Une attitude à saluer si l’on sait que les deux hommes ne parlaient pas depuis longtemps le même langage. S’ils se donnent, la main, ils sont capables d’élever le cinéma malien au firmament du cinéma mondial.

Les membres de l’UCECAO, à commencer par son président lui-même, ont salué cette initiative du ministre de la Culture de visiter le siège de leur structure. Quant à Cheick Oumar Sissoko, il estime que la visite de l’UCECAO fait partie des préoccupations de son département.

C’est pourquoi, il a tenu à lui rendre visite pour s’enquérir des difficultés auxquelles est confrontée cette union. Le ministre Cheick Oumar n’a pas manqué d’exprimer toute sa disponibilité pour que le cinéma malien puisse avoir une place au soleil.

Le ministre a ensuite informé l’UCECAO du démarrage effectif du Programme de Soutien aux Initiatives Culturelles (PSIC) qui finance les projets culturels. Les premiers dossiers de ce programme seront traités le 1er septembre et le 2 février.

C’est pourquoi, il a souhaité que l’UCECAO adresse ses dossiers au PSIC sis à la Bibliothèque nationale. Souleymane Cissé a demandé au ministre de la Culture, si l’UCECAO Mali qui a besoin d’activité, peut adresser sa demande en même temps que le bureau central qui organise chaque année une rencontre internationale dénommée « Beaune To Bamako ».

Autre point saillant, c’est le financement des films. Cheick Oumar a fait savoir que l’Etat a dépensé environ 600 millions de FCFA pour quatre cinéastes maliens entre 2001 et 2004.

Il s’agit de Salif Traoré, Mamou Cissé, Adama Drabo et Mambaye Coulibaly. Et seul Mamou Cissé a pu utiliser ses fonds. Les autres n’ont rien fait, selon Cheick Oumar Sissoko.

Avant de poursuivre « qu’il y a de l’argent pour le cinéma malien mais il faut que les jeunes puissent avoir le courage de fournir un bon dossier auprès des bailleurs de fonds qui sont l’Union Européenne et les différentes fondations des pays européens« .

Pour conclure, il dira que le Mali et le Maroc ont signé un protocole d’accord dans lequel le royaume Chérifien s’engage à prendre en charge au moins deux films long métrage et des documentaires par an.

La rencontre s’est terminée par une visite guidée des locaux de l’UCECAO. En tout cas, cette visite restera longtemps dans la mémoire de ces deux hommes pour un nouveau départ du cinéma malien.

Alou B HAIDARA

03 août 2005