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Etablir un mécanisme permanent d’échange d’informations entre publications du monde francophone est le principal objectif recherché par le Médiaf.

Egalement, le Médiaf s’est assigné comme missions, de consacrer périodiquement des dossiers thématiques à l’un ou l’autre événement de dimension planétaire.

Auparavant, c’était le malien Seydou Sissouma qui en était le Rédacteur en chef. Aujourd’hui, Mr Sissouma est conseiller Technique chargé de la Communication au cabinet du Président de la République du Mali.

Selon le responsable du programme Médias à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), le Sénégalais Tidiane Dioh, le Médiaf, loin d’avoir su mettre bon ordre dans la presse francophone a même connu une léthargie qui a failli le faire disparaître.
Et ni la Francophonie, ni les journaux francophones n’ont été crédibilisés, suite à cette large et handicapante inactivité a-t-il indiqué.

L’OIF, voulait même mettre un terme à cette expérience, a expliqué Mr Dioh.
Cependant, en juin dernier à Paris, responsables de journaux et experts ont unanimement émis leur désir de sauver cet outil, à leurs yeux, irremplaçable.

Aussi, le Médiaf a décidé de convoquer son Assemblée Générale à Lomé.
Lundi dernier, dans la salle Dapaong de l’Hôtel « IBIS » Lomé Centre, les travaux de cette assemblée générale, ont démarré.
Une vingtaine de journalistes et d’Experts Francophones en provenance d’Afrique et d’Europe prennet part à ces travaux. Notre compatriote Seydou Sissouma, était présent.

initiative de la Division Cinéma et Médias et du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Durant les travaux, les participants plancheront sur les thèmes, comme l’identification des futurs partenaires institutionnels et financiers en vue de la rentabilisation du réseau.

A la fin des travaux, le réseau MEDIAF se vera doté d’un centre juridique, d’un siège, d’une nouvelle équipe ainsi que d’une nouvelle ligne éditoriale.

Les activités du Médiaf, censé fédérer l’ensemble des publications francophones intéressées par une coopération internationale doivent impérativement être relancés.

Comparativement à la presse anglophone, la presse francophone est mal en point essentiellement à cause de son manque d’équipements, de sa faible capacité de tirage et de son manque d’ouverture sur le monde. En effet, sans connexion Internet, sans écho du reste du monde, comment un journal peut-il informer comme il faut son lectorat ?

En effet, le lecteur, en Afrique francophone, pour connaître l’actualité du pays voisin, a très souvent recours à un média du Nord.

L’OIF, grâce à son Fonds d’appui à la presse du Sud, a à ce jour, financé plus de 80 journaux.
Et le Médiaf tient à combler ces insuffisances en la matière, car il y va de la survie de la presse francophone à travers le monde.

26 avril 2006.