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La partie malienne était représentée par les ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Moctar Ouane, de l’Administration territoriale et des collectivités locales Kafougouna Koné, de l’économie et des finances Abou-Bacar Traoré, des petites et moyennes entreprises Ousmane Thiam, des mines, de l’énergie et de l’eau Hamed Diane Séméga, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine Oumar Hamadoun Dicko, de la fonction publique et des réformes institutionnelles Mme Diallo M’bodji Sène.

Quant à la délégation de l’UE, elle comprenait Irène Horejs représentante de l’institution dans notre pays, ainsi que nombreux autres représentants diplomatiques des pays membres.

Ordre du jour : présentation de la revue à mi parcours et de la présentation des résultats sectoriels de la revue annuelle de la coopération pour l’année 2004.

La signature du document additionnel de stratégie de coopération a eu lieu par les deux chefs de délégation.

Grâce à cette revue à mi-parcours, progrès énormes effectués globalement par notre pays notamment en matière de performances sectorielles, macroéconomiques, financiers ont pu être constatés deux ans après la signature des documents de bas de la stratégie de coopération et du programme indicatif national 2003 – 2007.

Ainsi, l’UE a décidé d’allouer une enveloppe supplémentaire de 80 millions d’Euro, soit plus de 52 milliards de FCFA, portant ainsi à 407,6 millions d’Euros, sa part contributive au financement des politiques de développement du gouvernement, définies dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.

Actions sectorielles, telles, l’appui aux communes, bénéficieront de ces ressources supplémentaires.
Ainsi, dans le cadre du processus de décentralisation et de réforme de l’Etat, la promotion de la participation politique à la base, l’amélioration de la fourniture des services sociaux et d’infrastructures de base, auront lieu.

Une consolidation du programme d’appui institutionnel aux collectivités, le renforcement des fonds d’investissements des collectivités et la mise en place d’un programme d’appui au développement institutionnel à la déconcentration seront également possibles.

Ces ressources seront également investies dans l’appui budgétaire au secteur coton traversant une période assez difficile ces dernières années, ainsi que la réalisation d’infrastructures de transport à travers la réhabilitation et l’aménagement des voies routières pour le désenclavement intérieur et extérieur.

Cette décision traduit l’appréciation positive des partenaires européens dans la capacité d’absorption de notre pays des ressources mises à sa disposition, a indiqué le ministre Ouane.

Pour Mme Horejs, cette signature est le point culminant d’un long processus d’évaluation à mi parcours de la coopération conformément à l’accord de Cotonou, imposant chaque 2 ans, une évaluation qui déterminera, si un pays partenaire à droit ou pas à une enveloppe supplémentaire.

31 Mars 2005