Du 15 au 17 novembre prochain, au Centre international de conférence de Bamako, le Mali va abriter la première édition du forum des investisseurs, organisée par le gouvernement en collaboration avec les partenaires techniques et financiers et le secteur privé.
Aussi, en prélude à l’événement, mardi et mercredi à l’hôtel Salam, Ousmane Thiam, ministre de la Promotion des Investissements et des Petites et Moyennes Entreprises, ainsi que partenaires de l’organisation du forum, ont rencontré la Jeune chambre économique et l’organisation patronale des industries, afin d’expliquer les tenants et les aboutissants de ce premier forum des investisseurs.
Jeudi, le ministre Thiam a rencontré les femmes entrepreneurs, dans le même cadre.
L’un des défis économiques majeurs du Mali en ce nouveau millénaire est de donner la preuve de sa capacité à attirer des investissements productifs nationaux et étrangers.
Aussi, l’objectif général du forum est de promouvoir les investissements productifs dans notre pays.
Faire connaître et mettre en exergue auprès d’un large éventail du monde des affaires les opportunités et potentialités d’investissement qui existent au Mali dans les filières telles que l’agriculture, les mines et l’énergie, l’agro-industrie, l’industrie manufacturière, le tourisme, les autres secteurs de services et dans les portefeuilles comme celui du partenariat, de la privatisation des entreprises ou encore des concessions qui seront faites par l’État au secteur privé, représentent les objectifs spécifiques visés par ce forum.
Entrepreneurs ou promoteurs déjà installés au Mali, investisseurs désireux de s’y installer ou souhaitant faire une reprise d’activité, et investisseurs intéressés par le programme de concession par l’État au secteur privé de projets d’intérêt public et dirigeants de banque et institutions, prendront part à ce forum qui se tiendra en français et en anglais.
Au programme de ce forum : des sessions plénières avec des cérémonies d’ouverture et de clôture, des espaces de dialogue, un salon permanent de rencontre de partenariat entre les investisseurs nationaux et étrangers et une foire d’exposition de produits, auront lieu.
Le suivi de ses activités sera effectué par le Centre pour le développement de l’entreprise (CDE), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et le secrétariat du forum.
Le salon sera complété par un service de documentation sur les idées projets ayant fait l’objet de pré études, les informations générales sur les filières porteuses et les différents documents de promotion du Mali.
En marge du forum, des stands achalandés par des produits nationaux industriels et artisanaux seront animés par les opérateurs économiques. Entreprises étrangères prendront également part à cette foire-exposition.
La première session plénière sera une session d’ouverture officielle au cours de laquelle, aura lieu la présentation de 2 documents de synthèse : l’un sur le programme décennal de développement du secteur privé et l’autre sur l’environnement des affaires au Mali.
La deuxième plénière quant à elle, sera consacrée à la clôture, cérémonie, au cours de laquelle sera validé un plan d’action qui vise à renforcer le secteur privé.
Durant cette session, un bilan des accords de partenariat sera dressé.
En fin mars 2004 à Genève, la table ronde des bailleurs de fonds pour le Mali s’est tenue. Questions macro-économiques et relations économiques bilatérales et multilatérales avec les partenaires du développement, ont été débattues durant cette rencontre qui a mis l’accent sur la nécessité de développer l’économie de notre pays.
Depuis 1982, le gouvernement malien a engagé un processus de réformes macro-économiques porté sur tous les domaines et soutenues par des programmes d’ajustement structurel.
Résultats de ces réformes ont été jugés globalement satisfaisants et ont abouti à une reprise de la croissance économique profitant à tous les secteurs d’activités socioéconomiques.
Ces dernières années, l’investissement direct étranger au Mali a notablement évolué par rapport à d’autres pays de la sous région.
Le flux exceptionnel de la période 2002 provient de l’implantation de la société de téléphonie Ikatel.
Au chapitre des agréments, les intentions d’investissements directs étrangers n’ont fait que croître durant les 3 dernières années.
Du second semestre 2002 à la fin du premier semestre 2005, plus de 209 milliards de Fcfa d’investissements directs étrangers ont été recensés, soit une moyenne de 70 milliards de Fcfa par an.
Il est à noter que nombreux projets réalisés par des étrangers dans le secteur des infrastructures publiques ne sont pas pris en compte dans les statistiques d’investissements directs étrangers.
03 novembre 2006.