Durant cet atelier, validation du manuel didactique indispensable à la formation et du formateur lui-même et des apprenants a été faite par les participants maliens et étrangers.
Conçu l’année dernière à Dakar, ce guide, comme on l’appelle désormais, a été peaufiné à Bamako au cours de cet atelier.
Afin d’en faire un instrument de performance entre les mains de l’animateur en alphabétisation et éducation non formelle, il fallait lui donner un contenu valable.
Ainsi, durant les travaux, réexamen du rôle et de la place de l’alphabétisation dans le contexte de la réduction de la pauvreté, analyse des expériences asiatiques et africaines de centres d’éducation pour le développement et partage des informations sur les initiatives de l’Unesco, ont été faits par les participants.
Recommandations, tels la correction des disparités avec un accent particulier mis sur le genre, aide à la conception d’importants programmes d’alphabétisation, prise en compte du profil idéal du facilitateur en alphabétisation et en éducation non formelle, prévision d’un glossaire car d’un pays à l’autre, les langues nationales varient, en faisant appel à des traducteurs parfaitement bilingues et spécialisés en alphabétisation, seul moyen sûr d’intégrer le guide dans les stratégies de formation initiale et continue des facilitateurs, ont été émises par les participants.
Organisation tous les deux ans de rencontres similaires en vue d’une révision et d’une prise en compte de l’apport des nouveaux pays, diffusion du guide finalisé par l’Unesco, organisation d’ateliers nationaux de restitution en vue de permettre à l’ensemble des acteurs de s’approprier la philosophie des contenus et enjeux du guide et l’accompagnement des pays dans le processus d’adaptation nationale du document, ainsi que le développement des échanges Sud Sud, sont quelques souhaits émis par les participants.
Prise de mesures appropriées au niveau de chaque pays participant à l’atelier pour l’adaptation du guide à ses réalités, a été recommandée par Gouro Diall représentant du ministre de l’éducation nationale, ainsi que par le représentant de l’Isesco Seydou Cissé.
05 août 2005
