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Aujourd’hui, à l’hôtel Kempisky, la cérémonie d’ouverture de la réunion du Groupe initiateur de la Communauté des démocraties, une organisation intergouvernementale regroupant 127 pays démocratiques et dédiée à la défense et la promotion des valeurs démocratiques à travers le monde aura lieu sous la présidence de Moctar Ouane, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Bâtir une communauté de démocraties dans laquelle les citoyens sont électeurs et éligibles et où les gouvernants rendent compte au gouvernés, représente le principal objectif visé par cette organisation.

Créée en 1999 en Pologne par le Mali, les États Unis, la Pologne, le Chili, la République Tchèque, l’Inde et la Corée du Sud, auxquels se sont joints l’Afrique du sud, le Mexique, et le Portugal,la Communauté des démocraties, est présidée par le Mali pour le biennum 2005-2007.
Représentants de ces pays appelés Groupe initiateur, prendront part à la réunion de Bamako.

A son actif, la communauté compte la Déclaration de Varsovie, le Plan d’action de Séoul, la Déclaration de Santiago. Ces différents documents déjà ratifiés par les gouvernements, n’attendent que d’être appliqués.

C’est en prélude à la quatrième conférence ministérielle de l’organisation prévue dans notre pays en 2007, que la réunion de Bamako se tient.

Avec cet événement que notre pays accueille aujourd’hui, la réputation du Mali comme modèle de bonne gouvernance politique et économique, ne se trouve encore que plus confortée.

La Communauté des démocraties n’est pas un contre-pouvoir, mais constitue un support des gouvernements pour harmoniser les actions de la société civile par rapport à celles des États a affirmé Oumar Makalou, président du secrétariat exécutif de la Communauté des démocraties, lors d’une conférence de presse organisée récemment par le CERDES (Centre d’études et de recherche pour la démocratie et le développement) pour faire mieux connaître cette structure.

La rencontre ministérielle de Bamako, pourra fournir aux gouvernements, aux organisations régionales et internationales, un niveau d’analyse des déficits démocratiques avec des projets et stratégies pour les relever, a indiqué Mr Macalou

Durant la rencontre, les participants débattront du rapport de la présidence malienne sur le processus d’élargissement du Groupe initiateur, l’état d’avancement des négociations liées à la création du Conseil des droit de l’homme des Nations Unies et le rapport du comité restreint sur l’opérationnalisation du groupe de travail, ainsi que de la création d’un secrétariat permanent pour la communauté, du fonds des Nations Unies pour la démocratie et des activités du Centre international pour la transition démocratique.

1er mars 2006.