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Face aux nombreu­ses violations des dispo­sitions de la loi électo­rale au cours de l’élec­tion du 29 avril dernier et aux fraudes massives enregistrées sur toute l’étendue du territoire national et dans les am­bassades et consulats du Mali à l’extérieur, l’op­position, regroupée au sein du Front pour la Démocratie et la Républi­que (FDR) a jugé néces­saire de ne pas recon­naître les résultats issus de ce qu’elle qualifie de «mascarade électorale».

Aussi, les quatre can­didats de ce regroupe­ment politique, Ibrahim Boubacar Kéïta, polito­logue, Tiébilé Drame, professeur d’enseignement secondaire, Soumeylou Boubèye Maïga, journaliste et Mamadou Sangaré, ad­ministrateur civil, ont-ils saisi la Cour constitu­tionnelle, le jeudi 3 mai, aux fins d’annulation des opérations électora­les du scrutin du 29 avril.

Un pool d’avocats di­rigé par Me Mamadou Gakou de la COPP et comprenant Mes Hamidou Diabaté, Harouna Kéïta, Cheick Cissé, Abouba Ali Maïga, Aber Gano, Modibo Dicko a été constitué pour défendre le dossier. Celui-ci est fait en béton armé avec vingt quatre bonnes rai­sons qui vont de la violation de la loi électorale au tripatouillage des résul­tats en passant par le fraude massive, le bourrage des urnes et le vote par antici­pation dans des zones comme KadioIo, Yorosso, Koutiala, Salam (cercle de Tombouctou).

Chahana Takiou

07 mai 2007.