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Mardi dernier le bureau fédéral a décidé d’invalider la décision de la commission statuts et règlement qui donnait deux matches perdus au Djoliba de Bamako. La dite commission faisait référence à la décision N°2 du
08-02-2005 de la commission de discipline.

Les raisons ?

Le joueur Malal N’Diaye, expulsé lors de la rencontre de championnat Djoliba-CSK, écopa trois matches fermes de suspension. Les responsables djolibistes avaient mal interprété les trois matches. Et Malal a seulement été suspendu pour deux matches dont l’automatique.

Logiquement, les rouges de Bamako sont allés en appel devant le bureau fédéral. Un appel qui aura attendu plus de trois mois. Et le secrétaire général de la Femafoot, Yacouba S. Traoré, sollicita l’éclairage de la Fifa à travers un fax daté du 19 mars 2005 pour avoir des éclaircissements sur certains points du règlement relatifs à la suspension d’un joueur.

La réponse de la Fifa (ci-contre) «devait alors pousser le bureau fédéral à débouter les rouges de leur appel», estiment certains.

Mais c’est plutôt le contraire qui s’est produit. En conséquence, le Djoliba retrouve, les six points qu’il avait perdu suite à la décision du bureau fédéral et il occupe désormais la 3e du classement général avec 34 points. Le Nianan de Koulikoro et le Débo club de Mopti font les frais.

Les deux équipes perdent respectivement 3 points. Le Débo qui avait quitté la zone relegable (11) est désormais 14e.
Les deux clubs sont excédés. Banou Makadji, le président du Nianan se concerte activement avec d’autres présidents de clubs dont Mahamadou Samaké (stade) Moussa Konaté (COB) pour boycotter le championnat national.

Les différents présidents contestent la «remise» des six points au Djoliba. Ils évoquent des précédents : le COB et le Stade avaient perdu des points l’année dernière sans pouvoir les retrouver en appel.

Cette décision du bureau fédéral fragilise aujourd’hui la Femafoot. D’autant que le principal soutien de Tidiani Niambélé, Banou Makadji est désormais sur pied de guerre. La décision du bureau fédéral est sans appel.

L’on s’interroge alors jusqu’où iront les contestataires ?
Des jours difficiles s’annoncent pour Tidiani Niambélé et ses fidèles.

Affaire à suivre !

Souleymane Diallo

02 juin 2005