Partager

La loi 92-038 du 24 décembre 1992, portant création du Conseil supérieur de la communication, fait obligation de produire un rapport annuel.

Or, depuis son arrivée à la tête du CSC il y a trois ans de cela, l’institution dirigée par Mr Kéïta, n’a pu produire de rapport.
Le président Kéïta, a émis son regret de n’avoir pu respecter cette obligation, et a mis en avant comme raisons à ce manquement, des problèmes d’ordre financier liés au budget de fonctionnement du CSC, ainsi que des problèmes institutionnels liés au fait que le mandat de l’équipe dirigeante du CSC était arrivée à terme depuis plusieurs mois, situation, dont les plus hautes autorités étaient au courant.

Le rapport annuel s’avère nécessaire, car il permet de pointer les tares de la presse et de recenser les bonnes idées susceptibles d’améliorer l’espace médiatique de notre pays, a indiqué le président du CSC.

Le rapport 2003-2005, traite de l’état du secteur de la communication, à travers son environnement institutionnel et juridique, sociopolitique.

Activités du CSC, perspectives d’évolution de la communication, délit de presse, aide publique à la presse, attribution des fréquences aux opérateurs privés, … sont traités dans ce rapport.

Le grand défaut de ce rapport, est qu’il a ignoré superbement les journaux, seules les radios y figurent.

Le président du CSC, d’imputer cette grande insuffisance du rapport, au fait que l’ASSEP n’avait pas envoyé la liste complète des journaux de la place à son organisme.

Efforts déployés par le CSC, ont été rappelés par le président Kéïta.

En réponse, aux questions des journalistes ayant trait à la non indexation de l’aide à la presse au budget d’état, ainsi qu’à l’inexistence de convention collective, le président du CSC a confirmé tout d’abord, le soutien de son institution à l’endroit de la résolution de ces deux problèmes-ci.
Egalement, manque de volonté des patrons de la presse, et part de responsabilité des journalistes dans cette situation, ont été soulignés par le président du CSC.

Concernant le problème d’indexation de l’aide à la presse au budget d’état, pour Mr Kéïta, c’est une loi qui doit régler cette question.

Egalement, manque de volonté politique par rapport à ce problème, a été dénoncé par le président du CSC.

Nécessité pour les hommes de médias, de se regrouper en syndicat afin de revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail, a été recommandée par le président Kéïta à l’endroit des professionnels de la presse.

Le président du CSC a affirmé que son institution et le Comité national de l’égal accès aux médias d’état, entretenaient de bonnes relations, car ils sont complémentaires.

Selon Mr Kéïta, le CSC et les médias privés, sont en très bonnes relations. Et ces derniers, se sont soumis à l’application stricte du cahier de charge établi à leur intention, s’est félicité le président du CSC.

A la mémoire de Oumar Touré, secrétaire permanent du CSC, qui nous a quitté en début 2005, une minute de silence a été observée.

27 avril 2006.