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Amadou Harouna maire de la commune, Paul Van Impe représentant de la coopération technique belge, et nombreux autres invités étaient présents.

D’un coût d’environ 4 milliards de Fcfa cofinancés par la Belgique et le Mali, ce vaste projet d’approvisionnement en eau potable, couvre les cercles d’Ansongo et de Ménaka, sur une durée de quatre ans.

Réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations défavorisées, renforcer la paix, représentent les principaux objectifs visés par ce projet.

22 puits modernes seront réhabilités, 11 forages seront équipés de pompe à motricité humaine, 95 forages de reconnaissance dont 11 d’exploitation seront exécutés, 55 puits modernes dont 30 puits directs et 25 puits citernes seront construits, et 11 pompes à motricité humaine seront installées.

Tout en remerciant les pouvoirs publics, Mr Harouna a affirmé que l’eau est au centre de toutes les préoccupations à Ansongo.

Rappel a été fait par le représentant de la coopération belge de la gestion calamiteuse des premières réalisations effectuées grâce aux partenaires étrangers dont la KFW.

Responsabilité du PADH mais surtout des communes bénéficiaires a été soulignée par Mr Impe.

Mise en œuvre d’une approche garantissant l’implication de la population et la mise en place de structures de gestion capables, de générer des ressources couvrant au moins le recouvrement des frais de fonctionnement et d’entretien, reste nécessaire d’après le représentant belge.

Dans la région, grâce à un financement de plus de 12 milliards de Fcfa octroyés par le Fonds Kowéïtien, en plus du PADH, d’autres programmes d’approvisionnement viennent de démarrer, a affirmé le ministre Séméga.

Appel a été lancé par le ministre à l’endroit du conseil communal d’Ansongo, de veiller à la qualité de l’eau distribuée et à la bonne gestion des infrastructures.

Locaux destinés au PADH et installations d’adduction d’eau d’Ansongo, ont été visités par le ministre.

3 mai 2005