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Plusieurs membres du gouvernement, autorités administratives et politiques de la 3ème région, hommes politiques et ressortissants du cercle, étaient présents à la cérémonie.

En effet, c’était un véritable calvaire pour les usagers que d’emprunter cette route.

D’un coût de 15 milliards de Fcfa, déboursés à 76% par l’Association Internationale pour le Développement (IDA, une filiale de la Banque Mondiale) et à 24% par le budget national, cette route, longue de 153 km, va de la tour de l’Afrique à Bamako à la sortie sud-ouest de Bougouni en direction de Yanfolila.

La largeur de la plate-forme en section courante est de 10 mètres avec une chaussée large de 7 mètres et des accotements de 1,5 m de part et d’autre.

Afin d’améliorer la fluidité de la circulation, dans la section urbaine de Bamako, il est prévu, la réalisation d’une voie express d’une longueur de 2 km, allant du monument dédié à l’Afrique, au carrefour du dépôt de l’Office national des produits pétroliers (ONAP).

Dans cette section, la voie large de 24 m comportera deux chaussées à deux voies de 7 m de large, séparées par un terre-plein central de 2 m.

Les accolements auront 1,80 m de large chacun.
La chaussée sera recouverte sur l’ensemble du trajet de 4 cm d’épaisseur de béton bitumeux, tandis que les accotements recevront un enduit superficiel bicouche.

Actions comme l’équipement de la salle de spectacle Siriba Togola, mise en service de la fibre optique et arrivée des réseaux de téléphonie mobile des deux opérateurs (Malitel et Ikatel) ont été entreprises pour le bien-être des populations de Bougouni.

Aussi, la réhabilitation de la route Bamako-Bougouni, et la construction du stade compléteront les actions de développement de la zone, selon le maire de la ville.

Grâce à la réhabilitation de cette route, impacts tels, l’amélioration de cette commodité dans la circulation des personnes et des biens et promouvoir les échanges commerciaux entre notre pays et les différents ports que sont Abidjan, Lomé et Tema, lesquels assurent plus de 60% du trafic de nos marchandises, ainsi que le renforcement de la sécurité routière et la réduction du coût d’entretien des véhicules augmentant leur durée de vie, ayant un impact positif sur les prix à la consommation, auront lieu, selon le ministe Koïta.

Pour Mme Bouaré FIly Sissoko, intervenant au nom du représentant résident de la Banque Mondiale au Mali, l’enclavement constitue un facteur clé de vulnérabilité pour l’économie nationale.

Tout en se félicitant des efforts de désenclavement en cours, appel a été lancé par le chef de l’état à l’endroit des populations bénéficiaires, à prendre soin des routes.

26 septembre 2005.