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Contribuer au rayonnement du continent africain, à la valorisation des connaissances et expertises endogènes, à l’expression culturelle, artistique, sportive des africains et au développement durable de l’Afrique, représentent les principaux objectifs visés par ADN-Afrique.

Le Mali, pays démocratique, stable, d’une grande richesse culturelle, et qui a toujours manifesté son attachement à l’unité du continent, ainsi que sa solidarité à l’égard de ses frères de la diaspora, a été choisi pour abriter le siège régional de l’ADN.

L’esclavage n’est pas que l’apanage des africains, a rappelé Mr Sanogo, tous les peuples ont connu ce phénomène à un moment ou un autre.

Durant les guerres, vainqueurs asservissaient les vaincus.
Au Mali, d’importants marchés d’esclaves existaient à Bougouni et Banamba où 7000 à 8000 esclaves étaient vendus chaque semaine !

Les premiers esclaves maliens seraient partis pour Cuba.
Ethnies dogon et bobos n’auraient jamais pratiqué l’esclavage, selon Mr Sanogo.

Conséquences incalculables de la traite négrière ont été mises en avant par Mr Sanogo.

Durant trois siècles, ce commerce triangulaire, dont l’une des marchandises n’était autre que les personnes, a touché près de 100 millions d’individus qui ont été transportés d’Afrique vers les plantations de café, de coton, de canne à sucre d’Europe et d’Amérique.

Les bateaux chargés d’esclaves, partaient d’Afrique pour se rendre en Amérique. Ils quittaient l’Amérique, remplis de matières premières pour l’Europe d’où ils repartaient pour l’Afrique avec leurs cales remplies de pacotille échangée contre les esclaves, a rappelé Mr Sanogo.

Personnes livrées aux négriers étaient capturées et vendues pour la plupart en tant que butins de guerre, a révélé Mr Kamian.

Jeunes de 25 environ, physiquement bien bâtis, étaient particulièrement prisés des négriers.

Suite à la transaction, les esclaves étaient estampillés, marqués par leurs propriétaires avant d’embarquer dans des bateaux pouvant contenir entre 200 et 300 personnes, pour l’horrible voyage transatlantique qui durait 6 à 8 semaines.

31 mai 2005