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L’Afrique du Sud revient au Conseil de sécurité de l’ONU sous l’étroite surveillance des défenseurs des droits de l’homme qui l’accusent d’avoir piétiné l’héritage de la lutte anti-apartheid lors d’un précédent mandat à ce poste.
Seule candidate pour sa zone, l’Afrique du Sud a été élue la semaine dernière membre non permanent du Conseil de sécurité avec 182 voix sur 192 pour un mandat de deux ans (2011-2012).
Elle effectue son retour au coeur de l’organe décisionnel des Nations unies deux ans après s’y être attirée les foudres des ONG qui, comme Human Rights Watch (HRW), lui avait reproché de « s’aligner sur les forces réactionnaires« .
Sous la présidence de Thabo Mbeki, l’Afrique du Sud avait refusé de sanctionner sévèrement les violences au Zimbabwe après les élections de mars 2008, la répression par la junte birmane de manifestations en septembre 2007 ou encore le programme nucléaire du régime iranien.
Le chef de l’Etat, apôtre de la « Renaissance africaine », critiquait la domination occidentale du monde et souhaitait laisser la chance à chaque pays de régler ses problèmes en interne. AFP