La 10è session du conseil d’administration du Laboratoire national de la santé (LNS) vient d’avoir lieu dans ses locaux, sous la présidence de Daba Diawara, secrétaire général du ministère de la Santé.
Ordre du jour : examen des recommandations de la précédente session, du rapport d’activités 2006, du programme opérationnel, du projet de budget 2007 de l’établissement, du projet d’organigramme et du cadre organique du laboratoire.
Organisme de contrôle de qualité des médicaments, des aliments, des boissons et de toutes autres substances importées ou produites dans notre pays et destinées à la consommation ou à des fins thérapeutiques, le Laboratoire national de la santé a été crée en 1990.
Le LNS possède un personnel qualifié, des équipements appropriés et un cadre favorable tracé par une ordonnance de septembre 2000 i lui octroyant le statut d’établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST).
Le Laboratoire national de la santé a comme ambition de se hisser au rang des laboratoires de référence en matière de contrôle de qualité dans la sous région.
En 2006, le LNS a eu à son actif, de nombreuses activités de contrôle de qualité : il a analysé 814 échantillons de médicaments, 376 échantillons d’aliments et 251 échantillons d’eaux et de produits divers.
Dans le but d’intensifier ses missions de contrôle, la direction du LNS prévoit un budget de plus de 756 millions de Fcfa en 2007 contre 551 millions et quelques en 2006.
Cette augmentation substantielle est le fruit de la contribution de nouveaux partenaires canadien et suédois en plus de celle des partenaires techniques et financiers traditionnels comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les Pays Bas et le Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS).
Dans le budget 2007, les ressources propres s’élèvent à 40 millions contre 6 millions de Fcfa, il y a 3 ans. Les recettes représentent environ 5% du budget global.
Un plaidoyer a été fait par la direction de l’établissement, pour l’imposition du visa obligatoire du LNS sur les produits de consommation comme l’eau, les médicaments avant leur mise sur le marché.
Bilan du LNS qui a su appréhender la problématique des denrées alimentaires à risque, a été salué par Mr Daba Diawara.
De même, Mr Diawara, a félicité l’établissement pour son soutien au département de la Santé dans la lutte contre le VIH/Sida, le paludisme, la tuberculose, les médicaments de la rue et les huiles alimentaires non raffinées.
30 janvier 2007.