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D’un coût de 3,6 milliards de Fcfa, la décharge ne sera pas simplement un dépotoir, mais une industrie de transformation et de recyclage des ordures.

Fruit de la coopération entre le Mali et la Belgique, la construction de cette décharge finale, traduit une volonté d’améliorer de façon durable, la gestion des déchets solides et liquides dans la ville de Sikasso.

La première phase effectuée par le chef de l’état, est évaluée à plus d’un milliard 668 millions de Fcfa.

Durant la première phase, la commune de Sikasso a contribué à hauteur de 131 millions de Fcfa, permettant ainsi, la construction de 7 blocs de latrines, l’acquisition de deux camions spiros, le ramassage des déchets plastiques, et l’équipement des associations de femmes évoluant dans le secteur de l’assainissement.

Sikasso a mobilisé également 200 millions de Fcfa pour l’acquisition des équipements nécessaires au fonctionnement de la décharge.

Les travaux de cette première phase prendront fin d’ici huit mois.

Les autres phases serviront à augmenter la capacité de cette décharge et prendront en compte l’évolution galopante de la ville.

Nombreux emplois direct et indirects seront générés grâce à la création de cette usine, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté.

Pour Mr Ludo Rochette de la coopération au développement belge au Mali, ce projet est pertinent, car il répond au besoin prioritaire de la ville et de ses habitants en terme de propreté et d’assainissement structuré et permanent.

Il s’agit d’un projet d’assainissement qui englobe plusieurs volets que sont entre autres la construction d’une décharge contrôlée pour les déchets solides envisageant en amont, une chaîne de récupération locale.

Ce dernier volet consiste à la confection d’au moins 200 poubelles, aux équipements des multiples GIE de la ville, à la construction de différents dépôts de transit, la réalisation d’au moins 500 puisards-lavoirs pour l’évacuation des eaux usées des ménages, la construction de latrines publiques et enfin la construction des aires de lavage pour les véhicules, a indiqué Mr Rochette.

27 septembre 2005.